Vanny Yantes
Avatar : Tobaku Haouden Rei: Gyankihen - Ukai Zero
Prénom : Vanny.
Nom : Yantes.
Surnom : Aucun.
Age : Dix-sept ans.
Sexe : Masculin.
Groupe : Forestier.
Traits de caractère
Innovant ; Inoffensif ; Sincère ; Adroit ; Souple ; Tenace ; Téméraire ; Loquace ; Agité ; Anxieux ; Pressé ; Indécis ; Dépendant ; Malavisé ; Étourdis.
Il aime les choses cassées ; la chaleur ; dériver en terres inconnues ; les jolis mots ; les insectes ; L'ail des ours et le muguet. Il n’aime pas : le brouhaha des foules ; les gares ; la fumée ; le lait ; les chats ; dormir ; l'attente.
Histoire
Le reflet de l'éther, le reflet de sa chair et de ses os. Le reflet de sa carcasse déposée là par la grande marée. Et Vanny qui n'ose oublier. Alors, encore dans à ses yeux l'obscurité de ses propres rêves, de ses mémoires rouillées.
Il se rappelle, Vanny, de la frêle lumière passant par les carreaux de la cuisine, s'invitant à table pour dévorer la silhouette de son père à jamais. Il se rappelle, Vanny, des attentions divines d'une mère déposées sur son front avant de couler au creux de ses songes. Il ressent encore les plis du t-shirt de son frère entre ses doigts d'enfant. Goûte encore les larmes de la femme qui l'a élevé face aux sons sifflés de son enfant : deux cristaux aux coins de ses longs yeux, aussi fragile et doucereuse que l'esprit de Vanny. Il se rappelle, oui, qu'on le disait brisé autrefois, avant que tous ne finissent par ne plus pouvoir être réparés dans les halls enneigés des grands hôpitaux. Il avait vite délaissé les spectres des rues de son enfance, sa solitude remplie de regards détournés à chaque mot tout autant que l'air de l'alphabet, répété comme une berceuse inefficace. Il restait dans l'esprit de Vanny pour combler ce vide de nombreux rêves en bouteilles et autres bizarreries rangées dans les étagères de ses souvenirs...
Et doucement ses yeux clos se perdent dans des illusions nocturnes. Tout aussi doucement que la marée avait commencée à monter. Son père y avait mit les pieds en premier. C'était lui qui c'était éloigné en premier du rivage et qui avait sans doute, poussé tout le monde à s'aventurer dans les bras de Morphée pour l'éternité.
« Le problème Vanny, c'est qu'ils n'arrivent pas à parler le même langage. » Lentement, lentement, les mots d'Anthéa se glissent à son oreille comme il aurait pu glisser sa main dans la sienne. Vanny n'avait jamais su qu'articuler ses propres tonalités et cependant déjà il s'était plié à la simplicité qu’on lui avait imposé. Sur la plage de sable fin ne restait alors que les traces d'Anthéa et l'intense souvenir de deux êtres mordus par l'écume. Ils l'avaient appelé H3N4, cette mer infranchissable. Vanny n'en retenu que son fracas et naquit alors ses propres sirènes emplies d'attrayante craintes.
Ils s'étaient réfugiés entre les clochettes des bois sauvages, lui et Anthéa. Ils avaient profité des douceurs subtiles de la saison pour prendre leurs marques, pour espérer s'éloigner les côtes. L'un était sauf, l'autre savait sans doute que bientôt même la terre ne saurait absorber l'eau guettant à s'insinuer dans ses côtés.
« Si je m'endors, je ne saurais jamais où je me réveillerais. » c'était plaint Vanny à son frère à l'approche de leur dernière obscurité partagée. Avant de finalement encore une fois laisser s'échapper sa conscience au-delà de la marée. Avant encore de laisser le jour se lever.
Sur les rochers c'était détaché les restes d'un homme sur la corde de la vie. Derrière les doigts implorants du garçon avaient disparus les contours d'Anthéa pour se laisser mourir aux frontières de l'enfance. Et Vanny, effrayé, s'était mit à courir. Et vanny c'était enfuit pour se réveiller encore et encore. Pour espérer ouvrir les yeux aux côtés de son frère une fois son monde retrouvé, une fois la mer calmée.
Behind the screen
Moi on m’appelle Astrée ou Moonie selon les personnes.
J’aime tout ce qui est kitsch et à motif fleuri sauf la moquette, ça retient la poussière.