Princeps
Avatar : Réalisé par Inconnu - OC
Prénom : Harlem
Nom : Manson
Surnom : Princeps
Age : 19 ans
Sexe : Masculin
Groupe : Forestiers
Traits de caractère
• ANDROGYNE▬ Tu ressemble un peu à une
fille, un peu à un
garçon, mais surtout aux
deux à la fois. Officiellement tu es de
sexe masculin; physiquement, impossible de t'appeler avec certitude un homme, ton visage est
fin mais ferme, tes
cheveux mi-longs, ta
voix chuchotante. Certains diront
"il", d'autres
"elle".
Tu en joues.
▬ Tu es
techniquement majeur mais ton physique te permet de te
faire passer pour un enfant chez les pacifistes.
• PRINCEPSPrince. Princesse. De l'étymologie
princeps, c'est ton surnom parce que tu es
condescendant, hautain, fier, et souvent
insupportable. Le
sarcasme est ton arme de prédilection.
• MISANTHROPEEn réalité tu
détestes les enfants. Tu détestes un peu
tout le monde, mais
les enfants en particulier. Tu es
amer et cassant. Tu fuis l'amour, qui te poursuit pourtant plus ardemment que n'importe qui.
• INTELLIGENTSi tu devais te targuer d'une seule chose, ce serait de ton
intelligence; pas de ton
charme discutable, de ton
talent ni de ta
beauté; de ton intelligence. Tu es persuadé d'être
tacticien, logicien.
Histoire
Un premier œil s'ouvre.
Puis le second.
Tu entends une voix au loin qui t'appelle. Une voix qui se rapproche.
La voix est juste à côté de toi.
"Hey ! Miss! Miss !"Un jeune garçon essaye de te relever, tu grognes. Le poids de ton sac à dos te cloue au sol et tes côtes te font un mal de chien. Tu bouges ta jambe. Ta jambe aussi te fait un mal de chien.
Le garçon cri de plus en fort.
"Miss ! Miss ! Miss !"Tu le regardes mais tu ne comprends pas. Il semble s'impatienter. Ou est-ce de la panique?
Tu regardes au-dessus et tout s'éclaire. Tu es tombé de presque dix mètres depuis là-haut, en amont, au milieu des arbres et des feuilles. Tout s'éclaire.
Une bande de zonards te courait après et tu t'es vautré ici, en bas, dans la précipitation.
"T'es des nôtres, non ? Tu comprends ce que je dis ?"Tu hoches la tête. Tu mens. Pour sauver ta vie.
Il te tire de nouveau par le bras, cette fois-ci tu te relèves et tu le suis en titubant.
Vous disparaissez dans la forêt.
Aujourd'hui tu es dans le camp des forestiers, du côté des enfants.
Tu n'as jamais aimé les enfants.
Ta jeunesse de bambin persécuté t'a probablement mené sur ce chemin.
Pourtant tu n'as pas eu le choix. Tu n'as jamais eu le choix.
Tu n'as pas eu le choix de vivre dans un monde rempli de mioches.
Tu n'as pas eu le choix de te faire courir après constamment, de cavaler.
Tu n'as pas eu le choix cette fois-ci non plus.
Alors tu t'intègres et tu fais profil bas. Tu socialises et tu participes à la petite société.
Ce n'est pas comme si tu pouvais vivre seul, de toute façon. Tu manques de ressources.
Tu as failli mourir de faim dès les premières semaines de ce monde post-apocalyptique.
Pourtant le passé ne te manque pas, à aucun moment.
Tu n'as rien à regretter de ta vie passée.
Tu es trop pragmatique,
De toute façon.
Behind the screen
On m'appelle
lampadaire. Pourquoi ? Qui sait.