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Event 2 : Pas de quartier !

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Dim 2 Oct - 14:26
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L'event est ouvert à tous, il vous suffit de répondre à la suite de ce sujet pour y participer. La coopération entre groupes est indispensables. N'oubliez pas non plus que chacune de vos actions aura un réel impact sur la finalité de cet event. De même, pensez que vous gagnerez des points pour vos groupes.

Pas de quartier !


Tu regardes ton ampoule qui sursaute de temps à autre, tu sais que la lumière faiblit mais tu ne veux pas être dans le noir. Dehors, les adolescents hurlent, tu as peur car tu sais qu'ils viennent pour toi. Mais tu as caché toutes tes bougies, tes piles et tes lampes, de cette manière ils ne pourront pas les trouver.

Tu es armé, si jamais il y en a un qui entre, tu le frappes. C'est ce que tu penses mais au fond tu es mort de trouille, tu trembles de tous tes membres et tu pries pour ne pas qu'ils viennent par ici. Puis tu entends un chuchotement, tu reconnais alors un des membres de ton groupe, tu le suis et celui-ci te propose d'aller chercher des ressources chez d'autres adolescents.

Tu le sais, cela risque de ne pas se finir en happy end pour tout le monde, mais tu y vas quand même. Vas-tu piller les maisons des autres ? Te battre contre d'autres enfants ? C'est toi qui le décidera. Tous les coups sont permis.

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Lun 3 Oct - 17:16
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Event N°2 : La lumière faiblit.
feat. Hugo Haldor & Klarissa Meister


Dans la ville, dans les maisons, la lumière faiblissait. Cela inquiétait pas mal de monde autour du centre-ville. Pas moi. Après tout ici, dans la forêt on n'était pas trop concernés... On s'éclairait à la bougie et aux feux de camps. Parfois, on avait des lumières avec des piles, mais ça ne durait jamais vraiment longtemps...

Ce qui inquiétait réellement les forestiers dans cette histoire, c'était la guerre qui se préparait en vue de récupérer le maximum de ressources.

Certains avaient entendu des choses, des rumeurs, des murmures. Les enfants s'apprêtaient à se battre pour avoir le plus de trucs pour leurs groupes et eux-mêmes. La nature humaine... L'apocalypse. D'autres penchaient plus sur « comment réparée la centrale ? » Mais ça, c'était l'affaire de quelques génies. Nous, tout ce qu'on pouvait faire, c'était se défendre...

Et c'est exactement ce qu'on fit, ce jour-là.

Cette fois-ci, ce n'était pas moi qui étais de surveillance dans le grand arbre. Le surveillant du moment nous alerta d'un groupe venant par ici. Un groupe... Armés.

Un groupe de zonards. Quelques-uns étaient connus des forestiers.

Dans le chahut du groupe en préparation de défense, je cherchais Jane du regard. Puis chez elle. Ne la voyant pas, je décidais -armé de mon couteau de poche- d'aller explorer un peu en arrière de la foule. J'irais faire un tour dans les marécages aussi, voir si mon chien allait bien... J'avais le devoir de le protégé... Il ne pouvais pas le faire tout seul et refusais toujours de venir avec moi.

-JANE ! JANE !

Appelais-je en regardant dans tous les sens. Toujours personne. J'entendais les autres plus loin élevé les voix et même des trucs se casser... J'en frissonnais. On se croyait tellement à l'abri ici... Du moins, moi, je me sentais à l'abri... Jusqu'à maintenant.

-Hé ! Qui va là ?

Avais-je dit en concentrant mon regard sur une fille qui se cachait au milieu des arbres. Le couteau en main, menaçant, je ne la quittais pas du regard. Ce qui était potentiellement une erreur d'ailleurs. J'aurais pu me faire attaquer n'importe quand par derrière... J'aurais juste mieux fait de partir.
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Mar 4 Oct - 12:39
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La lumière faiblit

Where are you now?
Another dream
The monster's running wild inside of me
I'm faded
I'm faded
So lost, I'm faded


Quand vient la nuit, le monstre qui se cache en chacun de nous surgit. Sans crier gare, il se nourrit de nos peurs et nous force à commettre des actes que nous jugions jusqu’à lors inimaginables. L’irrationnelle devient rationnelle. Si bien qu’au lieu de fortifier la justice, nous justifions la force.

Ce n’est un secret pour personne, en ville la lumière se meure. Petit à petit, les coupures se font fréquentes et il me semble loin le temps où ma plus grande peur était que ma batterie de smartphone soit down. Aujourd’hui, c’est la peur de perdre notre précieuse électricité qui me terrifie. Comme tous les autres. Peut-être parce qu’au-delà d’être une ressource importante, elle est le symbole que la civilisation n’est pas totalement morte. Elle est l’unique rempart qui nous s’épare encore inconsciemment des barbares.  

Face à ce danger, nous nous devons de réagir. Voilà ce que les leaders des zonards nous ont bien fait comprendre. Les vivres s’amenuisent dans la cité, ce qui constitue un autre facteur d’inquiétude. Les quelques rares maisons qui n’avaient pas encore été pillés se font éventrer par les ventres affamés de mes comparses. Cela fonctionnera. Pour un temps. C’est maintenant ailleurs qu’il faut chercher. L’ailleurs, c’est la forêt. Chez les enfants que l’on dit forestiers. J’ai été réquisitionné pour participer à une battue. J’ai accepté sans mot dire. Sans réfléchir. Doucement, mais sûrement, je marche sur les pas de mes ancêtres. J’obéis. Le plus terrifiant est que je ne m’en rends pas compte…

J’ai eu le droit à une matraque télescopique, plutôt amusant et si peu original pour une fille de flic. J’espère seulement que le peu de ceux qui ont une arme à feu savent s’en servir. C’est la peur au ventre que je suis le mouvement. Peur de ce qui peut arriver ou peur que le monstre en moi se réveille ? Allez savoir.

L’expédition tourne rapidement au fiasco. Nous étions attendus. Evidemment ! Un grand de leur comité de défense m’empoigne par derrière dans un moment d’inattention. J’ai tout juste le temps de le mordre pour le faire lâcher prise. Lui a le temps de sortir un couteau et dans un mécanisme de défense stupide de ma part je lève ma main droite pour protéger mon visage. Un cri. Le mien. Une magnifique entaille. On me tire en arrière pour me protéger. Je tombe à la renverse sous la force du mouvement. Un de mes comparse se jette sur l’autre. « Va te cacher. » Putain. Cette visite de courtoisie était sacrément une bonne idée !

Je pousse un juron en allemand et me relève. Je file plus loin, en retrait du campement, le temps de reprendre mon aise. De ma main valide, je tiens l’autre qui pisse le sang.  Je serre les dents, essayant d’oublier la douleur. Je ne vais pas en mourir, mais étant droitière, me défendre sera plus difficile. Je me pose contre un arbre et farfouille dans mon sac bandoulière pour voir si je n’ai pas quelque chose pour panser cette blessure. Non et elle est plutôt moche. Je n’ai toutefois pas le temps de m’en inquiéter : je suis repérée.

Je balance un : « Le Slender. » en tachant de prendre une voix aussi mordante que cette réplique, pour camoufler mon inquiétude. En face de moi se tient un jeune garçon. Un forestier. Plus grand que moi, il semble avoir quelques années de plus. Peut-être le trouverai-je mignon, s’il ne me menaçait pas de son couteau ! Je cache vite ma main ensanglantée dans la poche de mon sweat. S’il veut en découdre, autant ne pas lui montrer que je suis blessée. Bien que je doute de faire illusion : il a certainement eu le temps de voir ma blessure et le sang finira par tacher et ainsi se faire voir.

De ma main valide, je sors la matraque de mon sac et d’un geste vif, je la déploie. S’il pense tomber sur une petite minette sans défense, il va déchanter. « Pose ton couteau. » lancé-je en pointant ma matraque vers lui. Je ne veux pas me battre. La douleur qui me scie la main me rappelle que je pars dans cette bataille avec un malus. Je doute d’avoir l’ascendant, mais s’il tente quelque chose je pourrai toujours le désarmer en lui assenant un violent coup sur la main. Ensuite, je n’aurai plus qu’à m’enfuir. C’est la théorie. Dans la pratique, la main qui le tient en joug tremble. Je crois. Que j’ai peur.

« S’te-plait. Pose ton arme. J’veux pas t’faire du mal. » Le regard aussi dur que je le peux pour le dissuader d’attaquer et me donner du courage, j’en oublie que je fais partie des agresseurs et lui des agressés…
 



Tenue:

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Mar 4 Oct - 13:15
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Event N°2 : La lumière faiblit.
feat. Hugo Haldor & Klarissa Meister


La fille m'ordonna de lâcher mon arme, qu'elle ne voulait pas me faire du mal. Elle pouvait toujours rêver. Et puis quoi encore ? Que je me rende les mains levées à ses p'ti copains ? Jamais. Elle avait l'air plus jeune que moi et puis c'était... Une fille quoi. J'pouvais pas la taper. C'était plutôt à moi de lui dire de lâcher sa matraque parce que je ne voulais pas la cogner !

-Tu rigole j'espère ?

Lâchais-je en laissant s'échapper un petit rire à la fois nerveux et amusé. Je penchais la tête sur le côté et regardais sa poche. Puis mon regard se planta de nouveau dans le sien, reprenant un air sérieux et aussi dur que je le pouvais, je fis quelques pas en avant, le couteau toujours pointé vers la demoiselle.

-Qu'est-ce que t'a ? T'es blessée ?

Je ne voulais pas paraître inquiet. Je ne l'étais pas vraiment en plus. Un peu, quand même. On parle quand même d'une enfant blessé, dans une mêlée complètement stupide, engendrée par la peur et la rage. Mais bon, elle faisait partis de l'ennemi pour le coup et m'inquiéter trop pour elle serait sûrement déplacé. Je repris mes esprits avant de passer pour le gosse sensible qui pleure pour les autres.

-Pourquoi vous êtes venu ici ? Allez-vous en !

J'entendais des gens crier derrière nous. Mon camps... Mon camps se faisait tuer... Et si je la prenais en otage ? Genre, je l'attrape -ça ne devrait pas être si dur, je suis plus grand et sûrement plus fort qu'elle- je l'attache et en menaçant sa gorge de mon couteau je leur dis de virer de là ?

Ouais, cela avait l'air bon sur le papier, sauf que j'oubliais un détail : Ils sont nombreux. Et aucun d'eux ne se soucieraient sûrement de cette nana sur le long terme. Du moins, j'imagine. J'ai souvent entendu que notre groupe était le plus solidaire...

Enfin, je me ferais sûrement tuer en moins de deux si je faisais un truc pareil. Ce serait stupide.
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Mar 4 Oct - 15:22
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La lumière faiblit

Where are you now?
Another dream
The monster's running wild inside of me
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Evidemment, le garçon ne se montre pas réellement coopératif. J’étais naïve de penser qu’il baisserait son arme sans broncher. Et puis… Il pousse le vice jusqu’à rire. Un peu. Est-ce qu’il se moque de moi ? Est-ce que je ne te parais pas forte ? Toi, oui toi, je te semble donc suffisamment fragile pour pouffer ?  Parce que je suis une fille et toi un garçon ? Que tu es plus grand que moi ? Que je suis plus jeune ? Bravo, belle mentalité. T’es bien un mec ! Non, je ne rigole pas.

Non content de ne pas baisser ton couteau, tu t’approches de moi. Mon premier réflexe est de vouloir reculer : j’oubliais que j’étais déjà contre un arbre et que je peux faire un pas de plus en arrière. Alors que je m’apprête à me défendre en te collant un coup si tu tentais quelque chose, ta question me surprend. Si je suis blessée ? J’aurais été moins étonnée que tu tentes de me planter ! Je fronce les sourcils, ne sachant quoi penser de cet élan d’inquiétude inappropriée. « Tracasse ! » Je reste figée quelques secondes. Dans une autre situation, ce serait charmant. Je reprends toutefois vite mes esprits. « Tu remercieras de ma part ton pote qu’a essayé de m’empaler ! »

Ta dernière réplique me fait mal. Elle a l’effet d’une violente piqure de rappel sur moi. Parce que dans cette histoire, c’est moi la connasse. C’est mes potes et moi qui sommes venus pour vous piller. Parce que ça commence à être la merde en ville. Honteuse, je ne réponds rien. Sincèrement, que veux-tu que je te dise ? Que maintenant c’est la loi du plus fort ? Que c’est manger ou être mangé ? Mais ça, je suppose que tu le sais déjà. Je ne vais pas te l’apprendre. Crois-moi, j'aimerais partir. Être partout sauf ici.

Je te regarde droit dans les yeux. Je t’ai déjà bien trop laissé prendre la confiance en ne réagissant pas quand tu as fait quelques pas vers moi. Pire, j’ai voulu reculer. Je ne dois pas te laisser penser que tu peux prendre l’ascendant sur moi. Qui sait ce qui m’arriverait dans ce cas ? Est-ce que tu oserais vraiment me frapper ? Je ne sais pas et je ne veux pas le savoir. Allez Klariss’, t’es une lionne. Une putain de lionne ! Rien à battre que tu sois plus grand ! A mon tour, je fais quelques pas vers toi, te menaçant toujours de ma matraque. Essayant d’oubliant ma boule au ventre et la douleur à ma main. « Alors, c’est quoi la suite ? On s’tape dessus tout en gardant bonne conscience parce qu’on est pas du même clan ? » La seule chose que je puisse faire pour le moment est de temporiser en attendant de l’aide. Si elle vient.

Tu n’as pas l’air d’être du genre à taper une fille. Un seul moment d’hésitation et je n’aurai qu’à assener un coup sur ta main pour te désarmer. Le deuxième ira dans ton estomac pour te couper brièvement la respiration et ainsi me laisser le temps de fuir. Enfin, en théorie.

« Sinon, on peut baisser nos armes ensemble. En même temps. »


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Mar 4 Oct - 15:46
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Event N°2 : La lumière faiblit.
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-Alors, c’est quoi la suite ? On s’tape dessus tout en gardant bonne conscience parce qu’on est pas du même clan ? Sinon, on peut baisser nos armes ensemble. En même temps.

Alors, quoi ? C'est tout? Non sérieusement ? Elle n'a pas l'air très convaincu par la situation elle-même en fait. Ca me fait de la peine tout ça. Cette guerre. Blessé des gens... J'entends bien que c'est un camarade forestier qui a dû la blesser, c'est logique. Ils se défendent... Ils ont raison. On se ferait bouffer sinon. J'écarte les bras dans un haussement de sourcils. L'air de dire « hé ho, c'est la guerre !  Qu'est-ce que tu fous ? »

-Je suis désolé que mon « pote » comme tu dis, t'es fait du mal. Mais c'est vous qui avez attaqué les premiers je te rappelle !

Et moi qu'est-ce que je fou ? On joue à quoi là ? On dirait un jeu de gamin. « C'est elle qu'à commencer maman ! » … Mais en fait. On EST des gamins. Voilà pourquoi tout ça n'a aucun sens. En fait, pas seulement à cause de ça. Mais ce n'est pas une surprise non plus. Ca fait déjà longtemps que c'est la folie sur cette planète. Bien avant la fin du monde, c'était déjà l'apocalypse. Les humains sont vraiment étranges. Aidant quand ils le veulent bien, tuant quand ça les arrange...

-Très bien... Ca suffit, c'est ridicule.

Bêtement, je range mes bras le long de mon corps. Je ne lâche pourtant pas mon arme, je ne suis pas aussi inconscient. Mais j'ai envie de lui montrer qu'on n'est pas tous des animaux.

-Je vais reculer d'un pas. Je vais ranger mon arme. Et tu vas faire pareil. Je ne suis pas là pour me battre.

Je marque une pause et déplace de nouveau mes yeux vers sa poche. Je détourne le regard finalement. Je me sens honteux. Honteux alors que je n'ai rien fait. Pourtant, une simple discutions entre clan aurait pu arranger les choses. On aurait pu partager. S'entre aider. Voir devenir une communauté entière. Mais les choses ne sont pas comme ça et j'ai d'autres priorités actuellement. Jane doit être morte de trouille quelque part, il faut que je la trouve...

-... Je ne peux pas arrêter ce massacre. Je n'en ais pas le pouvoir et toi non plus. Mais on n'est pas obligé de faire pareil.

Je marque une nouvelle pause et recule un peu. Je lui montre sa poche de ma main toujours armé. Le couteau pointant exactement la pointe de sang commençant à apparaître sur son veston gris.

-Je peux regarder?
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Mar 4 Oct - 17:49
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Tu me sembles aussi désabusé que moi face à cette situation qui ne fait aucun sens. Tout ceci ne fait aucun sens. Est-ce réellement rassurant de voir que je ne suis pas la seule à ressentir cela ? Je ne sais pas. Toute cette ambiance qui ne demande qu’à exploser. Je veux dire, plus qu’elle ne l’est déjà. Cela a quelque chose d’effrayant et de terriblement malsain. Nous sommes des gosses. Je suis une gamine de 13 ans, je pourrais être en train de minauder devant le garçon plus vieux que tu es. Tu me prendrais pour une conne et ça serait tristement normal. Joyeusement banal. La réalité est autre. Nous sommes là, à nous menacer mutuellement.

Je te regarde, perplexe, agiter les brais. Oui, je me doute que ma réaction elle-même est étrange. Je fais partie des agresseurs et je ne souhaite pas me battre avec toi. Une fois encore, tu rappelles très bien que je fais parties des méchants. Que veux-tu ? Je suppose que j’ai ça dans le sang ! Je baisse les yeux. Je n’ose plus affronter ton regard. « Je sais… » Dans la théorie, venir vous piller semblait simple. Dans la pratique, nous sommes réellement confrontés à vous. Des enfants perdus, comme nous. Même si certains de mon clan ne veulent surement pas l’avouer. Au fond de moi, je ne peux toutefois pas m’empêcher de me poser une question : si nous n’avions pas attaqué en premier, qu’est-ce qui me dit que vous ne le l’auriez pas fait ? Crois-tu que j’éprouve du plaisir à être ici dans ce contexte ? Non. Comme dit l’adage, pour préserver la paix, il faut préparer la guerre. C’est ce que nous faisons.

Finalement, tu avoues ne pas vouloir te battre contre moi. Je relève alors mon regard vers toi, rassurée. Pour montrer patte blanche, tu inities le mouvement en baiser ton arme. Très bien. « Ok. » J’en fais de même. Bien que comme toi, je ne range pas définitivement ma matraque. Soulagée, je reste encore un peu méfiante et je suppose que toi également. Normal. Tu sembles penser que nous sommes pas obligés de participer au massacre. Avons-nous réellement le choix comme tu veux bien le dire ? Je ne sais pas si tu es extrêmement naïf ou extrêmement cute pour me sortir ça. « Avoue plutôt qu’t’as peur d’te faire battre par une fille ! » Amusée de mon pique, je te souris. Légèrement, mais je te souris quand même.

Tu reportes ton attention sur ma blessure. Demandant même si tu peux la regarder. Un peu méfiante, j’hésite quelques secondes. Le temps de peser le pour et le contre. Il y a peu, tu me menaçais de ton couteau ! Je finis par sortir timidement ma main ensanglantée pour te la montrer, tout en me demandant si je fais pas connerie. Après tout, tu pourrais en profiter pour me faire du mal… « Il m’a pas raté. » Si bien que si tu essayes de me prendre la main pour mieux l’observer, je ferai surement un léger mouvement de replis. « Je suppose que je l’ai bien mérité. » Je ne précise toutefois pas que j’ai mordu mon assaillant.

Je regarde brièvement au loin. Derrière nous. Là où se passe l’action qui me fait honte. Je reporte ensuite mon attention sur toi. Je ne sais pas quoi dire. Alors je ne dis rien. Je me contente de t’observer. T’as pas l’air si méchant.



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Mar 4 Oct - 18:11
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Je souris légèrement et étrangement face à la situation. La pique qu'elle me balance me semble drôle sur le moment, malgré le contexte autour. Est-ce qu'on peut vraiment faire ça ? Je veux dire... S'entre aider entre ennemi mortels alors que la guerre fait rage derrière nous, entre nos deux clans ? On dirait un mauvais film pour adolescents.

Elle me dit qu'elle a sans doute mériter sa blessure. Ouais. Peut être un peu. Mais mes camarades n 'ont peut-être pas voulu voir non plus que c'était une petite fille effrayée, comme nous tous. On a tous des tors dans cette histoire.

Aux yeux de mon groupe, si ça venait à se savoir que j'ai fait ami-ami avec une fille du clan ennemi, j'aurais sans doute fait la pire des erreurs.

Non. Je ne le dirais pas bien sûr. À personne. Je serai sans doute chasser... Ou pire. Je ne sais pas en fait... Je ne veux pas prendre de risques, je tiens à rester ici, en vie et entier.

Finalement, je m'approche doucement de nouveau. J'ai peur... Je risque ma peau. Qui me dit qu'un des siens ne viendra pas bientôt me couper la tête ? Mais j'avance quand même. Naïvement j'ose espéré qu'elle ne me tends pas un piège...

Je m'arrête à deux pas d'elle. Je la fixe toujours, méfiant, légèrement tremblant. Je crois qu'elle n'est pas fière non plus... Ca se comprend. J'avance une main doucement vers elle. Puis me résigne... Après quelques secondes d'hésitation j'arrache un bout de tissus de mon t-shirt grâce à mon couteau et lui tend.

-Tiens... Il ne faut pas que ça s'infecte...
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Mer 5 Oct - 13:30
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La lumière faiblit

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Une scène surréaliste se déroule devant mes yeux. Scène où je suis à la fois spectatrice et actrice. Au milieu du chaos et du désordre ambiant, deux gosses censés être ennemis s’accordent une trêve. Aucun coup bas de ta part, tu te contentes d’observer ma plaie d’un œil plus ou moins expert. En réalité, je sais déjà ce que j’ai à faire pour soigner cette vilaine blessure. Je pourrais te dire que ma mère est médecin, mais je n’en fais rien. J’accepte de te montrer ma main pour te laisser le rôle du soigneur, à défaut du sauveur. Peut-être pour ne pas briser la magie irréelle de cette rencontre. Et puis, je ne peux m’empêcher de trouver cette inquiétude adorable. Étrange, mais adorable.

Tu finis par couper un bout de ton t-shirt. Je sors alors de mon mutisme. « Tu n’étais pas obligé. Merci. » J’aurais pu arracher un bout de mon propre t-shirt. Ça me touche, même si je ne le montre peut-être pas réellement. Je te souris, tout simplement. C’est bien la moindre des choses. Je prends le bout de tissu de ma main blessée et range ma matraque dans mon sac pour pouvoir panser ma blessure. Ainsi désarmée, je fais une proie facile. Peut-être n’est-ce pas une idée raisonnable. Au moins, cela te montre que je n’ai en aucun l’intention de retourner ma veste et t’attaquer en fourbe alors que tu veux juste m’aider. « Euh… Tu peux m’aider pour le nœud, s’te-plait ? » Difficile de nouer un bandage d’une main. Je sers les dents, à cause de la douleur exercée par la pression.

Ce moment de grâce est interrompu par des voix au loin semblant se rapprocher.  « Scheiße ! » Si mon accent ne t’avait jusqu’à lors pas éclairé, tu peux peut-être maintenant deviner ma nationalité. « A moins qu’on soit en train de s’étriper, faut pas qu’on nous voit ensemble ! » Je pense que tu dois être d’accord avec moi, mieux vaut que nos clans respectifs ne nous voient pas en train de copiner. Ça ferait désordre. C’est pourquoi de ma main valide, je t’attrape par le bras sans cérémonie. « Viens ! » Je t’entraine alors dans la direction opposée pour pouvoir se cacher derrière un arbre au tronc large. Discrètement, je regarde ensuite derrière nous pour m’assurer que les voix ne nous ont pas repéré.

Rassurée, je reporte mon attention sur toi. Ton t-shirt abimé se rappelle alors à moi. « T’auras qu’à dire que t’as vaillamment lutté contre un grand badass. Evite de mentionner une fille de 13 ans, si tu veux passer pour un mâle. Un vrai. » Derrière cette taquinerie, je tente aussi de m’assurer que tu ne me mentionneras pas. Jugeant toutefois qu’il manque un petit quelque chose à cette histoire, je passe ma main ensanglantée sur ta joue pour laisser une trace de sang. « Ça fera plus vrai. » En ce qui me concerne je dirai sûrement que j’ai rencontré un garçon trop naïf pour être offensif, mais ça, je ne le précise pas !

Ne faisant pas grand cas de ce contact physique un peu étrange, je regarde de nouveau discrètement en arrière pour surveiller.



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Mer 5 Oct - 14:01
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Event N°2 : La lumière faiblit.
feat. Hugo Haldor & Klarissa Meister


-Euh… Tu peux m'aider pour le nœud, s'te-plait ?

Je finis par ranger également mon couteau, que je pose comme à son habitude sur ma ceinture autour de ma taille. Je m'approche d'elle d'un pas moins timide maintenant, je crois qu'on a finit par se comprendre respectivement. Tu ne me tape pas, je ne te tape pas. Et j'attrape le bout de tissu pour t'aider à faire le nœud aussi tiens.

- Scheiße !

Je n'aurais pas dit mieux. Au moment où le drapeau blanc est ENFIN tiré entre nous, on vient nous déranger et nous sommes contraints de fuir. D'ailleurs, c'est elle qui pris les devants en me chopant le bras pour courir plus loin. J'espère qu'ils ne nous ont pas remarquer. Le cœur battant de panique, je la suis et on finit par se planquer derrière un arbre.

-T'auras qu'à dire que tu t'as vaillamment lutté contre un grand badass. Evite de mentionner une fille de 13 ans, si tu veux passer pour un mâle. Un vrai..

Un « hé ! » chuchotant outré sort de ma bouche. Je suis un mâle ! Un vrai ! Enfin... J'imagine que ça dépend de quel point de vue on se pose... Je pince mes lèvres, essayant de me donner un air contrarié ce qui... Dois être très drôle à voir. J'ai un léger mouvement de recul quand elle approche sa main de mon visage, je me demande ce qu'elle fait. Puis je comprend. Ca fera plus vrai hein ? Au moins, elle ne connait pas ma réputation, c'est déjà ça. S'il fallait que ça fasse plus vrai, il faudrait me rendre à mes camarades dans une boite.

Tendis qu'elle regarde d'un côté, je regarde de l'autre. Ils semblent avoir disparût. Je me laisse glisser le long de l'arbre, soulager. Je finis par m'asseoir par terre, en pleine réflection. Reprenant mes esprits et un peu de consistance physique après ce flippe.

-On joue à quoi là... On se cache comme deux fugitifs...

Je lui fais part de mon angoisse. Ouais, j'ai carrément peur de ce qui suivra, c'est trop tard maintenant. Trop tard pour faire marche arrière. Si seulement je n'avais pas croiser sa route... Les choses auraient été plus faciles !

-C'est trop dangereux de rester là, ensemble.

Je commence à réaliser la gravité de la situation. Je me relève et la regarde avec le plus grand sérieux. Je recule de quelques pas.

-La prochaine fois que je te verrais... Je... Non tu sais quoi, il vaut mieux éviter que ça arrive. Tu ne m'as jamais rencontrer, et moi non plus. On ne s'est jamais vu.
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