Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 :: 
Doreodan
 :: Doreodan :: Le quartier Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

“Ce n'est pas par la satisfaction du désir que s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir.” Epictète [yumiko Tatsuma] [FINI]

Aller à la page : Précédent  1, 2
Missy
Missy
Missy
“Ce n'est pas par la satisfaction du désir que s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir.” Epictète   [yumiko Tatsuma]  [FINI] - Page 2 296251
Citation : "the important thing is to feel your music, really feel it and believe it" Ray Charles
Liens : Retrouve l'histoire de mon personnage, ses connaisances, tu peux aussi me défier à cet endroit : Défie moi !
Groupe : Zonards
Messages : 124
Ven 30 Sep - 3:57
Missy
Kassandra reprit peu à peu ses esprits en marchant et l’illusion d’irréel s’estompa, ce qui lui permit un jugement clair de ce qu’il venait de se passer. Ce qu’elle ressentit en premier fut un stress vif resserrant ses tripes. L’aveugle ne savait pas si son ancien maître s’était relevé pour lui faire la peau ou pas, et cette idée avait été perturbée jusque-là par l’étourdissement précédemment ressenti. Mais le caïd s’en retourna chercher les siens après le petit discours de celle qui était devenue l’ange gardien de l’adolescente aux yeux défectueux. Cette pensée tira un léger rire à celle-ci en même temps qu’elle lui réchauffa le cœur : si cette inconnue souhaitait vraiment "garder l’infirmière", alors cette dernière pourrait se décharger un peu du poids de sa propre protection, poids qui commençait à se faire lourd malgré le fait qu’elle avait désiré le porter elle-même depuis quelques années.
C’est également avec soulagement que la zonarde céda le poids de la lame ensanglantée qu’elle avait dans les mains à son nouveau garde du corps. Cette première expérience avait engendré un dégoût chez l’infirmière qui était habituée à soigner les blessures plutôt que les produire. Elle sut à cet instant qu’elle ne pourrait blesser quelqu’un qu’en dernier recours désormais. Et cela la satisfaisait.
Ainsi, son interlocutrice se faisait appeler "Mademoiselle". Un surnom plutôt arrogant, pensa la blondinette. Comme si elle était la seule "demoiselle" du monde. Ou que tout le monde était son majordome. Mais cela ne dérangeait pas l’enfant pour l’instant, celle-ci espérait juste que cet esprit chevaleresque se montrerait moins asservisseur que la bande défaite. L’ancienne collégienne décida ainsi de rester dans le ton de la chevalerie :
"-je suis moi-même Kassandra Sera ; d’ordinaire j’aime qu’on m’appelle simplement "k" mais je vous dois bien mon nom complet. A propos, ne puis-je connaître le vôtre ? je sais n’être point en mesure de demander quoi que ce soit mais le nom de celle qui me sauva m’import…"
Kassandra fut coupée dans sa phrase par son interlocutrice qui la ramena vers l’intérieur de l’immeuble, ce qui arracha à la fillette un :
"- maiiis moi c’est pas par là que j’vais !"
Ainsi traînée par le bras comme un enfant qui n’aurait pas été sage, la jeune infirmière n’osa indiquer où se trouvait la cuisine, qu’elle connaissait aussi bien que l’infirmerie, jusqu’à ce qu’une occasion ne se présente, lorsque cette "Mademoiselle" demanda comment l’aveugle pouvait lui être utile :
"- les tâches ménagères" dit-elle doucement et comme si elle en avait honte. La tête toujours légèrement baissée, comme à son habitude, la jeune blonde ajouta d’une voix basse :
"-d’ailleurs la cuisine était derrière la porte qu’on a passé il y a une minute, c’était la double porte de l’autre côté du couloir. Désolée."
Réalisant qu’ils s’y rendaient pour piller, l’adolescente fit mentalement une liste de ce qu’ils pourraient emporter à deux. Il ne restait bien sûr que des boîtes de conserves et des aliments sous vide comme du lait. Kassandra nota qu’il leur faudrait passer par la bagagerie pour prendre des sacs ou mieux, des valises, et…
"-ma guitare !" s’exclama l’enfant. "elle doit être dans la piaule du chef ! viens !"
Ce fut au tour de l’aveugle de prendre son interlocutrice par le bras "pour ne pas la perdre". Elle trouva aisément les escaliers et monta les marches jusqu’au premier étage où elle pourrait tourner à gauche et trouver ainsi la porte de la chambre de son ancien maître quelle connaissait bien pour l’avoir nettoyée cent fois, sans avoir jamais trouvé sa guitare cependant. Elle soupçonnait le chef défait de l’avoir posée sur une des étagères pour éviter à l’aveugle de la trouver. Et cela avait bien entendu suffi. Toujours en haut des escaliers, l’enfant se dirigea donc vers la porte à sa gauche avec la ferme intention de trouver sa guitare puis de tout fouiller pour ne rien laisser de ce qui pourrait leur être utile.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Anonymous
Sam 8 Oct - 12:01
Invité
La jeune blonde résista mollement à Yumiko quand cette dernière la tira vers l'intérieur du bâtiment afin de "piller" les réserves de la bande locale qui venait de se faire défoncer. D'ailleurs, la jeune fille semblait être timide ou bien plutôt soumise, en tout cas c'était ce que ses réactions laissaient apparaître. La gamine blonde se présenta en tenant un discours avec un langage châtié. Cela fit sourire "Mademoiselle", mais elle ne la regarda pas trop occupée à regarder les alentours pour tenter de trouver cette foutue cuisine. La conversation entre les deux adolescentes tourna rapidement autours de ce que l'aveugle pouvait faire pour se rendre utile. Bien que traînant l'infirmière blonde par le bras, Yumiko faisait attention à ne pas faire de gestes brusques. Pas tant pour éviter de "traumatiser" l'infirme, mais plus pour éviter de relancer les douleurs qui lui tiraillaient le flanc droit. Soudain, alors qu'elle se montrait timide, la jeune Kassandra prit une assurance nouvelle et attrapa à son tour l'un des bras de l'asiatique pour la traîner derrière elle à la rechercher d'une guitare. Ce geste brusque provoqua une vive douleur qui coupa la souffle de l'ancienne lycéenne. Tant bien que mal, elle tentait de lutter contre la douleur et cherchait à garder assez de contenance pour éviter de montrer qu'elle était blessée. Bien que grimaçant, la brunette arpentait les couloirs du premier étage de l'hôtel à la recherche de cette fameuse chambre. Enfin, avec la blondinette comme guide, c'était facile de trouve cette pièce. Par contre, la difficulté fut de trouver l'objet recherché par l'adolescente blonde. Une fois dans la pièce, l'aveugle concentra ses recherches sur les parties hors d'atteinte pour elle. Yumiko se fit la réflexion qu'elle devait avoir tenté par le passé de mettre la main dessus cette fameuse guitare plus d'une fois. Elle devait donc savoir où chercher ... plus ou moins en tout cas. Alors, elle l'imita en se concentrant à son tour sur les parties hautes et finalement mit la main sur une guitare sèche planquée au sommet d'une immense armoire. Pour l'atteindre, l'adolescente brune avait du déplacer une chaise afin de grimper dessus. Tous ces efforts avaient provoqué de vifs lancement bien douloureux. Malgré son flegme et son masque impassible, la douleur perçait par moment dans sa voix.

- Yumiko Tatsuma: Je crois que j'ai trouvé ce que tu cherches Missy. Elle marqua une petite pause et un large sourire se dessina sur ses lèvres. C'est cool comme surnom ça. Qu'en dis-tu ? Missy ! Ça sonne bien et cela ne t'oblige pas à donner ton nom. De toute façon, qu'est-ce que nos noms peuvent bien représenter maintenant ?

Une petite réflexion philosophique et aussi une réponse indirecte à la question de la blondinette. Non, Yumiko ne donnerait pas son identité. Elle regarda la guitare avant de la tendre à l'adolescente blonde non sans s'être rapproché d'elle pour éviter de trop tirer sur les muscles de son flanc droit meurtri. Intriguée, elle questionna sa collègue de pillage.

- Yumiko Tatsuma: Tu sais en jouer ? C'est cool ça. J'aime bien la musique, mais il est de plus en plus difficile de trouver des piles pour faire fonctionner mon I-Pod. Elle jeta un œil à la chambre du caïd local. Est-ce qu'il y a des trucs intéressants à prendre ici ? Puis, tu sais où est-ce que l'on pourrait trouver des sac-à-dos pour transporter ce que l'on trouvera d'intéressant dans les cuisines ?
Revenir en haut Aller en bas
Missy
Missy
Missy
“Ce n'est pas par la satisfaction du désir que s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir.” Epictète   [yumiko Tatsuma]  [FINI] - Page 2 296251
Citation : "the important thing is to feel your music, really feel it and believe it" Ray Charles
Liens : Retrouve l'histoire de mon personnage, ses connaisances, tu peux aussi me défier à cet endroit : Défie moi !
Groupe : Zonards
Messages : 124
Sam 15 Oct - 4:50
Missy
A y réfléchir, Kassandra trouva bizarre l’absence de réaction de cette « Mademoiselle », lorsqu’elle l’avait traînée à travers l’hôtel. Une personnalité comme celle-là aurait dû réagir ou au moins indiquer son accord ou désaccord, au lieu de simplement suivre passivement. L’aveugle ne la connaissait que depuis quelques minutes mais… quelque chose clochait. Elle s’était même mise à aider l’aveugle dépossédée à retrouver son bien, sans rien dire, comme ça. Quelqu’un qui vous attrape le bras pour vous emmener quelque part sans vous demander votre avis… décide de vous aider, et vous fait comprendre qu’elle a pris librement cette décision. Mais rien. Pas de "ok je te suis", ni de "d’accord allons-y" et encore moins de "laisse-moi t’aider". Celle qui avait mis une raclée à cette bande de mioches avait simplement obéi à Kassandra et cherchait avec elle sans concessions ni gage de liberté.

Mais cette remarque étrange ne s’était passée que dans un coin de la tête de la blondinette et pendant un court instant, car beaucoup plus important occupait son attention : retrouver son instrument. La jeune aveugle cherchait partout où elle n’avait pas déjà cherché : sur les étagères, derrière cette table, par-ci, par-là, frénétiquement mais avec d’énormes précautions, essayant d’arracher la porte fermée à clef de l’armoire au fond de la salle, quand sa collègue de recherche fit entendre sa voix. Et sa voix semblait trahir… "- tu l’as trouvée ?!" s’exclama la guitariste, oubliant tout le reste.
Se précipitant vers la voix salvatrice, l’enfant se cogna plusieurs fois aux meubles et autres babioles avant de rencontrer enfin, manquant de peu de lui foncer dedans, l’être qui lui rendit sa chère guitare. Aussitôt en main, la jeune musicienne passa la lanière à son épaule entreprit d’accorder l’instrument tout en écoutant d’une oreille distraite sa compère qui divaguait à propos d’un produit de marque et d’une "Missy" qu’elle voulait lui donner son nom ou quelque chose du genre. Une fois l’instrument accordé, Kassandra le fit chanter de quelques notes et accords. Elle fut soulagée d’entendre le son familier se sa guitare à elle, de sentir les coupures de repère tactile aux trois, cinq, sept et neuvième frète que son professeur lui avait fait lors qu’elle l’avait eue, de glisser ses doigts le long des cordes et encore d’entendre la voix de son instrument et pas d’un autre.

Quelques notes et accords faisant office de câlin plus tard, Kassandra décida de se remettre en action avant que les autres gus ne leur préparent un piège ou quelque chose du genre.
"- je sais pas. J’ai pas pu ouvrir cette armoire, là" dit-elle, désignant le meuble dont elle avait tenté d’arracher la porte plus tôt.  "T’y trouveras peut-être quelque chose. Pour les sacs c’est pas compliqué : le gang à fouillé tout l’hôtel et pris ce qu’ils voulaient donc ils ont chacun leur sac à eux dans leur chambre. Il suffit d’en ouvrir une ou deux. On peut aussi prendre des valises si t’as pas peur de te faire repérer à un kilomètre, elles sont toutes dans la bagagerie, en bas." mais avant, il fallait régler un petit problème :
"-dis-moi, tu as mal quelque part ?" la question inquiétait vraiment l’adolescente car une douleur suffisante pour s’entendre dans la voix et pour empêcher une forte tête de réagir quand on la traîne jusque dans une chambre, c’est une douleur qui peut révéler un gros problème.
Revenir en haut Aller en bas
Missy
Missy
Missy
“Ce n'est pas par la satisfaction du désir que s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir.” Epictète   [yumiko Tatsuma]  [FINI] - Page 2 296251
Citation : "the important thing is to feel your music, really feel it and believe it" Ray Charles
Liens : Retrouve l'histoire de mon personnage, ses connaisances, tu peux aussi me défier à cet endroit : Défie moi !
Groupe : Zonards
Messages : 124
Mer 20 Sep - 20:47
Missy
HRP:

N’obtenant pas de réponse, Kassandra s’avança vers la porte pour sortir de la chambre du boss :
- on verra ça plus tard, il faut s’en aller maintenant.
Les deux compères s’approprièrent des deux premiers sacs qu’ils trouvèrent, dans les chambres voisines. Donc, c’était son nouveau surnom, « Missy » ? l’intéressée prit le temps d’e-penser. Les adolescentes atteignirent les escaliers, qu’elles entreprirent de descendre.
- D’accord. Missy, ça me va. décida-t-elle à haute voix.
Une bouffée de chaleur envahit la poitrine et les joues de l’infirmière alors qu’elle prononçait ces mots. Elle était libre, elle était sauve. Avec ce monstre des arts martiaux à ses côtés, qui oserait encore la maltraiter ? L’enfant porta sa main à son estomac.
- C’est tout chaud murmura-t-elle. Enfin elle pourrait aller où bon lui semblait. Exercer son art sans restriction. En faire profiter tous ceux qui aimeraient l’écouter. S’occuper de ses patients avec le respect qu’elle méritait.
- Avant j’étais nouée là. Avant. Depuis l’apocalypse. Depuis que le virus était tombé, la vie avait été dure pour l’adolescente. Lutter pour sa survie était étrangement devenu une affaire sociale. Avec son lot d’angoisses. De peurs. D’émotions. Kassandra n’avait passé que quelques mois dans ce groupe de monstres, et elle avait l’impression d’y avoir vécu des années. Tout allait si vite. Il se passait tellement de choses dans ce monde dévasté. Chaque jour amenait tellement de défis.
- Maintenant, c’est tout tendre. Les fugitives arrivaient à la porte de la cuisine. Missy laissa échapper un soupir de soulagement :
- c’était une belle aventure. Douloureuse, mais belle tout de même.
L’infirme n’en savait rien, Mais malgré sa douleur, la dénommée "mademoiselle" était enchantée du sourire qu’elle lisait sur les lèvres de sa nouvelle connaissance. Et les mots qu’elle avait murmurés lui faisaient tout aussi chaud au cœur. Maltraiter et réduire en esclavage une enfant comme elle était tout simplement cruel. Mais avec la raclée qu’Yumiko leur avait mis, ils avaient probablement appris leur leçon. Et Yumiko en était plus que satisfaite.
Les compères ouvrirent ensemble chacun un volet de la double porte de la cuisine, toutes deux un sourire aux lèvres. Sourire que le cri de rage de trois ados dans leurs dos effaça aussitôt. Les jeunes filles se retournèrent d’un même mouvement, l’une se préparant à se battre, l’autre se plaquant contre la porte qu’elle venait d’ouvrir. Le craquement d’un crâne, si proche des oreilles de Kassandra, résonna entre les murs et dans la tête de l’esclave. Comment un son aussi délicieux pouvait-il porter un message aussi atroce ? Le corps de Yumiko s’effondra lourdement. L’enfant à côté d’elle se laissa tomber contre la porte, au bord de l’évanouissement. La mort. Si violente. Si frappante. Si proche. L’infirmière mit un temps à se remettre du choc, Mais une baffe douloureuse accéléra le processus. Le chef, son visage à quelques centimètres de celui de l’infirme.
- Toi, j’vais pas te tuer. Mais tu vas morfler.
Une main agrippa le col de ce monstre, l’autre s’enfonçant droit là où sortait encore le son de sa voix. La première ne lâcha pas son emprise, l’autre frappa une deuxième fois. L’adolescente se jeta sur lui, le frappant au visage, encore et encore, des larmes roulant par-dessus les précédentes qu’elle n’avait pas senti couler. La pauvre enfant à l’innocence arrachée était trop abasourdie pour se rendre compte qu’il était déjà inconscient.
Lorsqu’elle s’arrêta enfin de le frapper, l’aveugle resta assise sur le ventre de sa victime : les genoux au sol de chaque côté du corps inerte, la tête renversée en arrière, fixant le plafond. Pour le monstre, ç’était fini. Les autres lui obéissaient parce qu’il était le plus fort. Il n’avait plus aucune autorité maintenant qu’il avait été mis K.O. par "l’aveugle". Pour celle-ci, les choses allaient peut-être s’améliorer. Elle aurait peut-être droit à un peu de respect, maintenant qu’elle avait prouvé qu’elle pouvait être dangereuse. Mais elle ne pourrait pas rejoindre le groupe de Mademoiselle. C’était un petit groupe de rebelles qui avaient refusé de rejoindre les zonards. Mais c’était Mademoiselle qui leur permettait cette liberté. Sans elle, le groupe devrait s’intégrer. L’infirmière repensa à ce court instant de bonheur qu’elle avait ressenti, une minute plus tôt. Cette fièvre de liberté, je joie, d’amitié, de surmonter ensemble les difficultés. Missy ne garderait de tout ça que son nouveau surnom. Le poids du regret lui interdit de prononcer les mots qu’elle formulait douloureusement dans sa tête : « c’était un beau rêve. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Sujets similaires
-
» Yumiko "Mademoiselle" Tatsuma, Zonard au goût de luxe.
» Être au mauvais endroit, au mauvais moment. [Yumiko Tatsuma]
» Event 1 - Des animaux en liberté ?
» The last of us // Yumiko
» Reiner Red.. (Fini)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: 
Doreodan
 :: Doreodan :: Le quartier
-
Sauter vers:
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit