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Doreodan
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Rencontre improbable... - ft. Raph

Ryan McKinsley
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Citation : "La mer reprendra ce que la terre lui a volé. La nature reprendra ce que l'homme lui a détruit"
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Dim 22 Jan - 18:51
Ryan McKinsley
La nuit fut extrêmement mouvementé ! Ce fût quasiment impossible de fermer l'œil à cause des sangliers au bas qui terrassaient tout sur leur passage ! Mon dieu qu'ils sont agaçants ses animaux, mais tellement délicieux au goût ! Justement, en parlant de goût, il faudrait que j'aille me chercher quelque chose pour me tenir le ventre en place. Depuis deux repas, je mange du poisson donc on va changer un peu. J'vais chercher quelques petites bêtes inoffensives.

Je parti chercher mon arc et mes quelques flèches en bois - il faudra en refaire après justement, il ne m'en reste qu'une dizaine - qui étaient cachés à côté du tronc d'arbre qui tient ma plateforme bricolé avec les moyens du bord. Une fois équipé, je parti vers le sentier pour renifler des traces animales. Depuis le virus, plus personne ne passe sur ce chemin à part les quelques gamins qui traînent et qui m'énervent de plus en plus avec leur cris. Ils ne savent pas être discrets et c'est franchement embêtant quand tu essayes de chasser !

Je restai silencieux durant ma marche, pour entendre tout pas venant ou tout cri d'animal et malheursement, j'entendais au loin ces foutus gosses parler à tue tête. Heureusement qu'ils dorment la nuit, sinon je leur planterais une flèche à chaque fois qu'ils me réveilleraient. Trèves de bla bla, partons chasser !

J'entendis quelques pas. Je m'arrêtai net et me coucha contre le sol plein de boue et trempé par la rosée. Je pris l'arc qui était accroché à mon carquois et pris une flèche à l'intérieur de ce dernier. Je vis l'animal sortir du buisson. Il était petit et assez frêle. Pas beaucoup à manger dessus mais pas très compliqué à tuer. Sûrement un renard vu les oreilles et la forme de la tête. Il essayait d'attraper quelque chose dans l'arbre, mais quoi ? Je n'en pris pas conscience et je tirai une flèche en vain mais c'était manqué, j'ai toujours aussi peu de précision... et le renard à eu le temps de s'échapper. Mince, la journée commencait mal.

"Fais chier, j'aurais pu l'avoir en plus, il ne bougeait quasiment pas !"


Je me relevait pour aller justement voir ce que le renard cherchait tant dans l'arbre. Quand je m'approchais de cet arbre, je vis une corde tendu à une branche artère avec un petit lapin au bout. C'était un piège ! Bonne et mauvaise nouvelle ! La bonne c'était que j'avais juste à prendre le lapin et me tirer d'ici. Mais la maivaise c'est que le piège ne s'est pas installé tout seul et vu l'heure, l'auteur de ses collets va venir chercher son butin. Une situation délicate s'offrait à moi. Si je prenais l'animal, je me ferais un ennemi et ce n'est absolument pas ce que je cherche ! Mais en même temps, il faut que je mange ! Ah, que faire ? Tant pis, il faut que je pense à moi donc je vais prendre l'animal et le ramener à la cabane.

Cet abruti de lapin à du se débattre quand il se faisait pendre donc il a encore plus serré la corde. Et moi, idiot que je suis, je n'ai pas pris de couteau ! Bravo Ryan ! Il fallait que je detende cette corde pour que je puisse passer la tête de l'animal. Et ce fut extremement compliqué !

"Crétin de lapin, tu me les casse franchement à t'égorger comme ça !"
 

Des pas accourraient vers ma position. Le chasseur ? Les gamins ? Peut importe il fallait que je file, tant pis pour le lapin. Mais c'était déjà trop tard. C'était une femme à la chevelure bleu qui était posté devant moi, tel un gardien qui protégeait sa cité. C'était elle l'auteur du piège ? Et... les adultes ne sont pas tous morts du virus ? J'avais tellement de questions à lui poser, mais je pense plutôt que je vais me prendre quelques couteaux dans le visage vu comment ses yeux sont en train de me tuer...
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Lun 23 Jan - 0:09
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Les rayons du soleil filtrèrent à travers les stores délabrés de la planque de Raphaëlle Villiers. Cette jeune femme aux cheveux bleus avait abandonné son appartement au quartier résidentiel pour divers endroits dans la ville de Doreodan, des lieux sûrs où elle pouvait un peu dormir sans être pourchassé par les démons de la nuit. Depuis l’épidémie de grippe, ou plutôt depuis que ces vauriens de zonard avaient pris le contrôle de la ville et tuaient tous les adultes qu’ils croisèrent, Raph avait appris à se faire discrète et à changer d’endroit chaque nuit. La majorité des gamins se levaient tard, voir même en début d’après-midi, c’est pourquoi cette dernière avait pris l’habitude de se lever aux aurores pour partir en quête de nourriture, de matériaux susceptible de lui être utiles et surtout de toutes les boutiques de coiffure ou magasin qui aurait de la teinture bleu, c’est qu’elle y tenait !

Ce matin-là,  l’envie de manger autre chose que des rats ou des conserves lui vint en tête. Elle ne s’était pas encore aventurer hors de la ville et ne savait pas trop quoi faire sur le moment, puis alors qu’elle marchait le long du trottoir en faisant attention à bien rester à couvert, au cas où, l’idée lui vint de tenter la chasse. Mains dans les poches de sa veste en cuir noir, elle réfléchissait aux préparatifs qu’elle devait envisager pour aujourd’hui. Avec un canif comme unique arme, il était certain qu’elle ne ferait pas le poids face à du gros gibier… Donc il fallait qu’elle se reporte à plus petit, comme des lapins. Et quoi de mieux qu’un piège pour les attraper ces bestioles-là ? Sortant une cigarette de sa boite en fer, elle s’arrêta deux secondes le temps de craquer une allumette et prendre une bouffée de cette drogue qui se faisait de plus en plus rare aussi, comme beaucoup de chose. Alors qu’elle recracha la fumée hors de ses poumons, son regard se posa sur une enseigne branlante de ce qui fut une boutique de bricolage, pile se dont ce qu’elle avait besoin tiens. Rentrant son cou un peu plus dans son écharpe, senestre dans la poche et cigarette dans l’autre main, la jeune femme se dépêcha de rejoindre le magasin dont la devanture était déjà bien éventrée. Malgré qu’il ait l’air d’avoir été visité plusieurs fois, elle espérait trouver de quoi fabriquer plusieurs collets.

De toute sa vie, et pourtant elle était encore jeune, la junky n’aurait jamais cru un jour devoir se battre pour sa propre survie. Il était beaucoup plus simple de vivre au crochet du gouvernement, la paye qui tombait tous les mois, même si ce n’était à peine le SMIC, les magasins rempli de bouffe, la télé, les jeux, la vie facile quoi. Mais là… l’enfer sur terre à cause d’un ramassis de scientifique qui crurent bon de décimé la population de la planète ! Elle se demandait encore pourquoi elle était toujours en vie d’ailleurs… Quand elle se roulait un joint, son cerveau planant à vingt milles, Raph devenait généralement philosophe. Alors qu’elle détestait cette matière à l’école.

Après quelques minutes à fouiller les débris, elle trouva enfin une bobine de fer qu’elle fourra dans son sac à dos et une pince. Cela fera sans doute l’affaire. Écrasant son mégot parterre, Raphaëlle quitta les lieux et prit le chemin menant à la forêt. Cela lui prit moins d’une heure à parvenir jusqu’aux sentiers le plus proche. Restant un instant à l’orée du bois, elle observa les alentours et écouta le moindre son provenant de cette immensité verte. Les oiseaux piaillaient, les feuilles bruissèrent au gré du vent et des éclats de voix se fit entendre au loin.

    - «Bordel, ils sont partout ses mioches… tss.»

Prenant son courage à deux mains, elle pénétra dans la forêt tout en restant proche du sentier battu. Les sens en alerte, la jeune femme regarda la moindre trace animal dans les fourrées et garda un œil autour d’elle au cas où ces monstres lui sauteraient dessus. Lorsqu’elle eut l’impression de trouver le lieu parfait pour poser son piège, elle se mit à genoux et sortie son attirail. Tout d’abord elle tira le fil d’une longueur de bras avant de la couper, ensuite à la première extrémité, une petite boucle fut créée et de l’autre un lasso avec un nœud coulant assez grand pour passer une tête de lapin. Lorsque le collet fut terminé, il ne restait plus qu’à l’installer sur une branche basse et solide, puis le camoufler. Satisfaite de son travail, elle en fabriqua trois autres qu’elle plaça à différent endroit assez éloigné les uns des autres. Néanmoins, il lui fallait attendre maintenant, la patience était de rigueur bien que parfois cela pouvait être rapide. Cependant, elle ne devait pas rester dans les parages pour que les petits lapins ne sentent pas son odeur. C’est pourquoi elle suivit le son d’une rivière et alla se reposer une petite heure au bord de l’eau en attendant de faire sa première inspection.

Les premières heures furent infructueuses, à un moment la jeune femme commençait à se décourager. À croire qu’aucune bestiole ne se faisait avoir par un piège d’amateur. Mais soudain, alors qu’elle s’approchait de l’un des collets, il eut de l’agitation. Des grognements et gémissement suivit d’une plainte vocale ressemblant très fortement à la voix d’un gosse. Et là, son sang ne fit qu’un tour dans ses veines, un mioche lui volait son butin ! Pressant le pas, se mettant même à courir sans prendre la peine d’être discrète, Raphaëlle tomba nez à nez avec un jeune garçon qui se débattait avec son collet pour arracher sa proie. Fusillant ce dernier de ses yeux bleus acier, elle s’empara d’une branche cassée sans crier gare, l’utilisa comme une batte de Base Ball  et frappa d’un coup sec le gamin pour l’éjecter de son dîner.

    - «Dégage charogne ! C’est à moi !»  

Il est évident que dans la tête de notre Raphaëlle, tous les gosses sont dans le même panier depuis que certain ont essayé de la tuer à Doreodan. Il ne lui viendrait même pas à l’esprit que certain puisse être pacifique ou simplement perdu à essayer de survivre. Profitant de l’effet de surprise, elle coupa rapidement le fil, fourra le lapin dans son sac et mit une distance de sécurité entre le garçon et elle tout en gardant une position menaçante avec son bâton au cas où il lui sauterait dessus.

    - «Je t’apprendrai à piquer  la nourriture des autres, sale gosse», grommela-t-elle.

Regardant autour d’elle rapidement puis reposant ses yeux sur lui, elle ajouta.

    - «Où sont les autres ? Tu es tous seul ? T’avise pas de mentir petit con !»

Nerveuse ? Oui ! Elle avait du mal à garder son sang-froid, mais elle tenait bon et était prête à riposter et batailler avec la vermine.
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Lun 23 Jan - 10:11
Ryan McKinsley
Ces yeux bleus vifs étaient en train de me fusiller le visage. Un sentiment de haine et de frustration se faisait sentir sur son visage. Elle avait peur. Et personnellement, j'avais peur aussi. C'était la première fois que je tombais nez-à-nez sur quelqu'un depuis mon départ de la ville. Je voulais sauter dans ses bras comme si je retrouvais quelqu'un d'important pour moi mais nos corps étaient comme deux champs qui se repoussaient.

Dans la panique, et très rapidement sans que j'en perçoive l'attention, elle prit une petite branche d'arbre qui était posté au sol et me fouetta avec.

"Dégage charogne ! C'est à moi !"

Je reculai net après après avoir reçu ce coup sur mon épaule gauche. C'est qu'elle fait mal la petite dame ! Je m'accroupis avec mes bras tendus en avant pour lui faire signe d'arrêter et de lâcher son bâton.

"Tout doux, tout doux l'être humain !"

Elle ne m'écouta point. Son bâton était encore plus crispé dans sa main et ses yeux devenaient de plus en plus menacants. Mon esprit voulait fuir et retourner à la cabane mais mon corps était paralysé. Impossible de bouger comme si m'avait jeté un sort avec son regard.

"Je vais t'apprendre à piquer la nourriture des autres, sale gosse"

"Sale gosse", je l'embête ! De la fureur entrait en moi mais il fallait rester calme et pacifique, je ne voulais pas avoir de problèmes, et encore moins envie de me faire tuer. Elle semblait de plus en plus paniquée, comme si elle avait peur que je lui tende un piège. Et dire que tout ça est parti pour une histoire d'un lapin pendu à un arbre... en parlant de lapin, il n'était plus accroché. Elle a du le prendre furtivement pendant que j'étais en train d'analyser la situation dans laquelle je me suis mise. Et regarda autour d'elle d'un coup sec et rapide. Comme si elle voulait que personne ne regarde mon assassinat.

"Où sont les autres ? Tu es tout seul ? T'avises pas à mentir petit con !"

Bon, il fallait vraiment que je prenne la parole. J'en ai marre de me faire traiter de tous les noms ! Je suis en train de m'incliner devant une fille qui est seule et qui a peur en plus ! Je me relevais du sol et pris une bonne bouffée d'air.

"Doucement ! Je ne te veux pas de mal ! Je m'appelle Ryan !"

Je tendai ma main en sa direction pour faire une poignée de main en signe de paix mais elle ne dit rien. Elle me régardait encore et toujours. À croire que je lui fait du charme !

"On va se détendre madame. Je chassais et j'ai vu le lapin pendu, je ne savais pas que ça vous appartenait. Et pour répondre à votre question, oui, je suis tout seul. Je ne traîne pas avec ses gosses qui saccagent tout sur leur passage et qui n'arrêtent pas de piailler !"

Avais-je prononcé les paroles qu'elle souhaitait entendre ? L'ai-je rassuré ? Va t'elle me tuer où tout simplement me laisser la vie sauve ? Ce que je sais, c'est qu'elle sait se défendre et qu'elle pouvait me faire une alliée précieuse ! Il fallait que je la rassure mais j'avais d'abord des questions à lui poser !

"Tu viens de la ville ? Et pourquoi tu n'es pas morte ? Les adultes succombent tous au virus normalement"

Ah bah si je voulais la rassurer, je crois que ce fut mal parti si je lui demande pourquoi elle n'est pas morte. Tu es vraiment maladroit en diplomatie Ryan ! Mais bon, elle restait immobile et le stress de sa réponse montait en moi.
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Lun 23 Jan - 19:06
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Entre peur et incompréhension, s’était ce que ressentait la jeune femme en ce moment même face à ce garçon. Il ne cherchait pas à riposter, la peur s’identifiait dans ses yeux mais le calme qu’il laissait paraître était surprenant. Restant toujours sur ses gardes, Raphaëlle tenait encore le bâton dans ses mains au-dessus de son épaule, mais avec moins de vigueur, comme si elle hésitait sur son sort. De toute façon, ce n’était pas une tueuse d’enfant, bien qu’elle puisse sans doute y arriver par légitime défense. Alors qu’il tendait sa main vers elle après s’être présenté, la junky haussa les sourcils d’étonnement avant de reprendre un regard refrogné, ce jouait-il d’elle ? L’amadouer pour mieux lui planter un couteau dans le dos ? C’est qu’elle commençait à être un petit peu parano avec tous ses évènements, et elle ne donnait pas sa confiance au premier venu.

"On va se détendre madame. Je chassais et j'ai vu le lapin pendu, je ne savais pas que ça vous appartenait. Et pour répondre à votre question, oui, je suis tout seul. Je ne traîne pas avec ses gosses qui saccagent tout sur leur passage et qui n'arrêtent pas de piailler !"

Un regard furtif sur le piège qu’elle avait installé ici auparavant puis de nouveau focaliser sur le dénommé Ryan, elle laissa échapper un rire jaune. Non mais foutage de gueule pensa-t-elle alors qu’elle tenait plus que d’une main le bâton maintenant baissé.

    « Et alors ? S’il était pris dans ce piège, c’est qu’il appartenait à quelqu’un forcément. Tu réfléchis des fois dans ta petite tête ? », dit-elle sur un ton d’ironie pas très amical en tapotant de l’index sur sa propre tempe. « En tous cas tu piailles beaucoup pour un gosse qui ne traîne pas avec les autres. »

Pouvait-elle réellement baisser sa garde face à lui ? Il avait l’air d’être honnête, mais la méfiance régnait et régnera sans doute encore un temps avant que Raph se décontracte enfin. Et voilà les questions qui fusèrent.

"Tu viens de la ville ? Et pourquoi tu n'es pas morte ? Les adultes succombent tous au virus normalement"

    « J’t’en pose des questions ? »

Ou comment envoyer paitre en une leçon. Gardant le silence, elle s’approcha de lui en le menaçant de son canif, n’allez pas croire qu’il était petit, la lame pouvait égorger un porcelet sans problème, alors la gorge d’un gamin…

    « Si tu bouges, je te plante, c’est clair ? », dit-elle sérieusement mais en sachant très bien qu’elle n’allait pas mettre sa menace à exécution, à moins d’en être vraiment obligé.

Le fouillant sans ménagement, elle lui vida ses poches, s’emparant de son arc et de ses quelques flèches, usant aussi sur lui la palpation de sécurité qu’elle avait pu voir dans les films et les aéroports pour être sûr qu’il ne cachait rien sous sa couche de vêtement, pour finir par le repousser. Le ciel commençait à s’assombrir, le temps tournait au vinaigre alors que des nuages noirs s’imposèrent en amenant avec eux la pluie et les vents forts. Il était temps pour Raphaëlle de s’éclipser et elle commençait à en avoir marre de cette forêt. Dernier regard sur un Ryan pantois, elle fit quelques pas en arrière avant de remettre son sac sur ses épaules, lui tourner le dos et prendre la direction de ses autres pièges. Par sécurité, elle avait gardé l’arme du gamin et ses flèches, c’est qu’elle n’avait pas envie de mourir aujourd’hui, bien qu’il n’ait pas l’air méchant… Enfin l’habit ne fait pas le moine.
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Lun 23 Jan - 23:38
Ryan McKinsley
"Et alors ? S'il était pris dans le piège, c'est qu'il appartenait à quelqu'un forcément. Tu réfléchis des fois dans ta tête ?"

Elle avait raison. Quelle réponse stupide je pouvais faire... mais je pensais qu'il appartenait à ses gosses donc ça ne m'aurait pas gêné de le prendre.

"En tout cas, tu piailles beaucoup pour un gosse qui ne traîne pas avec les autres"

Je crois qu'elle est en train de se moquer de moi. Je piaille, je piaille... j'essaye juste de gagner sa confiance ! Il fallait que j'emploie une autre méthode. Il fallait que je lui pose des questions.

"Tu viens de la ville ? Et pourquoi tu n'es pas morte ? Les adultes succombent tous au virus normalement.

- Je t'en pose des questions ?"

Bam ! En plein dans ta face Ryan ! Très bonne réponse. Sèche et efficace. Tout ce que je ne voulais pas entendre. Je n'allais pas insister car elle s'approchait de moi dangereusement avec... un canif ! C'est un petit canif mais à la lame très, très coupante. La panique érrait en moi. Je ne savais plus quoi faire ! Elle allait me tuer ! Étais-je son prochain dîner ?! Mon esprit se vidait et mon corps tremblait. Fallait-il que je riposte ? Je ne pensais plus à rien, je me laissais faire.

"Si tu bouges, je te plante, c'est clair ?!"

Ces paroles me rassuraient indirectement. Elle ne cherchait pas à me tuer si je la laissais faire ce qu'elle voulait. Donc j'éxecutai ces ordres d'un signe de tête. Je levais mes mains comme si je m'étais fait arrêté par les flics. Elle pris d'abord mon arc dans ma main gauche et me désarma de mon carquois suspendu à mon épaule droite. Désormais, j'étais incapable de riposter. Elle me fouilla péniblement, tel un agent de sécurité à l'aéroport. Cette sensation était vraiment désagréable. Je ne possédais rien sur moi, elle ne pouvait rien prendre, le reste de mes butins étaient à la plateforme.

Après avoir fait ses fouilles, elle me poussa avant de partir. Je ne suis pas devenu un cadavre et c'est tant mieux. Le soulagement faisait revenir peu à peu mon esprit et mes sens. Je venais de me faire racketter par une fille. Ok, ce n'est pas grave... si c'est grave ! Il faut que je récupère mon arc et cette fille, elle peut vraiment m'aider !

Avant de m'apprêter à la rejoindre et la convaincre de ma confiance, j'avais vu qu'elle avait fait tomber son butin en repartant. Je pris son lapin avant de la rattraper. Je suivais ses traces à travers branches, buissons et souches. La discrétion de la chasse n'y était plus. Mon seul but était de la rattraper. Et elle était partie loin et rapidement en plus ! Mais j'observais son ombre au loin, en train d'enlever un autre de ses pièges. J'arrivai vers elle, essoufflé.

"Tu as oublié ton lapin en t'en allant. Tu vois que je n'allais pas partir avec. Tu peux me faire confiance, je ne suis pas comme les autres."

Je prononçais ses paroles en espérant qu'elle ne dégaine pas mon arc et qu'elle ne me plante pas une flèche entre les deux yeux, comme je l'aurais fait pour les autres gamins traînant dans la forêt. Le sentiment de désorganisation mentale qui était parti tout a l'heure est en train de revenir. Cette fille me fait vraiment peur avec son regard mais m'hypnotise avec ses yeux bleus.
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Mar 24 Jan - 20:39
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Tous ce qu’elle avait en tête étaient de foutre rapidement le camp de cette forêt de malheur et de rejoindre l’une de ses planques à Doreodan. Mais vu à quelle vitesse le temps changeait, elle allait sans doute rentrer sous la pluie. Cette situation avait le don de plomber son moral et de la mettre de mauvaise humeur. Et puis l’autre gamin, qui n’était aucunement discret, la suivait en faisant un boucan pas possible. La jeune femme fit mine de l’ignorer mais la moutarde lui montait au nez au fur et à mesure qu’elle l’entendait s’approcher d’elle de plus en plus.

    - « Il ne va pas me lâcher la grappe ce gosse… », marmonna-t-elle dans la moustache qu’elle n’avait pas.

Au premier collet, elle constata que ce dernier était intact ce qui lui fit échapper un soupir colérique. Elle se dépêcha alors de rejoindre le dernier piège qu’elle avait installé près d’un terrier de lapin qu’elle avait repéré plus tôt dans la journée et par chance Panpan avait été assez bête pour se le prendre. L’animal, qui était encore bien trop jeune, était en vie et ne se débattait pas quand elle lui retira le fil du cou. Accroupit face à la branche, elle caressait la petite bête alors que Ryan arriva derrière elle le souffle court. Ses épaules s'affaissèrent, exaspérée par la ténacité du gamin, elle l’avait frappé, menacé, racketté, et non il était toujours là à lui coller aux basques. Posant le lapin à terre pour le laisser partir, elle se redressa rapidement pour lui faire face et était prête à lui faire peur pour qu’il aille voir, une bonne fois pour toute, si elle était ailleurs. Au lieu de ça, elle resta pantoise devant le garçon alors ce que dernier lui tendait le lapin mort de tout à l’heure.

"Tu as oublié ton lapin en t'en allant. Tu vois que je n'allais pas partir avec. Tu peux me faire confiance, je ne suis pas comme les autres."

Surprise, elle retira son sac de ses épaules et découvrit amèrement qu’il était grand ouvert et sans lapin à l’intérieur. Regrettant cette erreur, elle fronça les sourcils et lui arracha l’animal des mains en le fourrant aussi sec dans le sac, qu’elle ferma aussitôt pour ne pas commettre la même bourde une deuxième fois. Jaugeant le Ryan de pieds en cape, elle finit par lui demander :

    - « Qu’est-ce que tu m’veux ? Pourquoi tu m’colles au train comme ça ? »

Bon, elle n’était pas contre la discute cette fois, il aurait bien pu s’enfuir avec son butin et elle se serait retrouver bien conne une fois en sécurité avec son sac vide. La jeune femme lui accorda donc une petite confiance, en tous cas s’était la seule chance pour lui de lui faire part de ses intentions. Il veut sans doute récupérer son arme qu’elle avait posée contre le tronc d’arbre à sa droite. Dans l’attente d’une quelconque réponse, elle fouilla un instant dans sa poche pour y sortir sa boite en fer et s'empara d'une cigarette qu’elle cala entre ses lippes, suivit de prêt par le paquet d’allumette qu’elle utilisa pour allumer sa clope. Geste automatisé par l’habitude, elle secoua l’allumette pour l’éteindre, la jeta au loin d’une pichenette avant de prendre sa cigarette entre l’index et le majeur et aspirer une bouffée toxique qu’elle recracha à la fois par la bouche et le nez. Droguée comme elle était, elle avait l’impression de revivre et de surtout déstresser.

    - « Dépêche-toi gamin, je n’ai pas toute la journée. », dit-elle pour le presser.

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Mer 25 Jan - 9:41
Ryan McKinsley
Quand je prononçai mes paroles, elle fut surprise. Elle pris directement son sac qui était sur ses épaules et regarda son contenu. Le butin n'y était effectivement pas. Avec la plus grande délicatesse, elle me l'arracha des mains comme si je lui avait piqué sa poupée et elle mis le butin dans son sac, de peur que je lui "revole", sachant que je n'ai rien volé. Elle me regarda de la tête au pied. Je voulais tellement lui dire "Ca y est ! T'as compris que j'existais !" mais je me retenu, sinon, ça allait mal finir. Elle me demanda avec un même ton amer:

"Qu'est ce que tu me veux ? Pourquoi tu me colles au train comme ça ?!"

Elle m'avait posé une question ! J'avais gagné le combat ! La dame n'était plus un buffle mais un être humain ! C'était la joie dans ma tête, comme si j'avais invité toute la forêt et fait un banquet pour fêter un événement important. Elle commençait à prendre confiance en moi, et je n'avais pas le droit de lâcher ça ! Étonné de cette réponse, j'étais très hésitant sur ce que j'allais dire. Elle eu le temps de prendre une cigarette qui était posté dans une boîte en fer qui était logé dans la poche de son pantalon. Elle commençait à s'impatienter, il fallait que je trouve les bons mots.

"Dépêche toi gamin, je n'ai pas toute la journée"

Mets moi encore plus la pression toi ! Oh la la ! On dirait que je prépare un discours pour le président ! Cela devient carrément pathétique. Je commençais à transpirer, il faisait de plus en plus chaud à l'intérieur de moi. Ne croyez pas à ce que je pense, elle ne me fait pas de l'effet ! Elle est impressionnante, grande, avec des yeux hypnotisants, mais c'est pas avec une peste comme ça que je pourrais faire ma vie, enfin, si je la fais... mais il me fallait cette femme, pour survivre. Je devais être clair dans mes mots. Allez, je me lance.

"Bon... écoute... voila, je vis en forêt seul et à des moments, c'est très difficile de se nourrir, de dormir, de se protéger des intempéries comme des animaux. Je cherchais juste à fuir la technologie et ma famille. J'ai besoin de toi. Je ne peux pas être plus clair. J'ai be-soin de toi ! Survivre à deux est toujours plus facile que survivre seul non ? J'espère que j'aurais été assez clair. Si tu ne veux pas que je te suive, je comprends, tu ne me connais pas, tu pourrais penser que je te fasse un coup dans le dos mais je ne suis pas comme ça. C'était tout ce que j'avais à dire"

À la fin de mes paroles, je baissais la tête, je ne voulais pas voir comment elle réagissait, et si elle partait, je ne verrais pas quelle direction elle prendrais, je suis quelqu'un d'honnête, méfiant mais honnête. Et je pensais soudainement a quelque chose et releva la tête d'un coup bref.

"Tu pourrais me redonner mon arc et mon carquois au passage, s'il te plait ?"

Elle était encore là. Et il commençait à pleuvoir, les gouttes éclataient contre les feuilles de l'arbre sous lequel nous étions postés.
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Ven 27 Jan - 0:12
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"Bon... écoute... voilà, je vis en forêt seul et à des moments, c'est très difficile de se nourrir, de dormir, de se protéger des intempéries comme des animaux…"

La femme à la chevelure bleu écouta le jeune garçon  tout en s’appuyant contre le tronc de l’arbre derrière elle et posant son pied dessus alors que, les bras croisés, elle fumait tranquillement. C’est que ces choses-là, il faut les savourer maintenant que ça se fait rare de nos jours. Hochant la tête pour lui faire comprendre qu’elle comprenait, elle le laissa parler. C’est qu’il donnait l’impression d’en avoir gros sur la patate le petit.

" … Je cherchais juste à fuir la technologie et ma famille… "

Pourquoi donc ? Pensa-t-elle. Il est bizarre ce gosse, il n’y a rien de mieux que la technologie ! Bon la famille ça dépend des moments. Plissant ses yeux bleus tout en l’observant, elle garda la cigarette à sa bouche tandis que la fumée s’échappait de ses lèvres, son pseudo histoire lui rappelait un film... Celui avec un dragon vert, comment qu’il s’appelle déjà… Alors qu’elle réfléchissait, elle perdit un instant le fil de son monologue jusqu’au moment où elle entendit :

" … J'ai be-soin de toi ! Survivre à deux est toujours plus facile que survivre seul non ? J'espère que j'aurais été assez clair… "

N’écoutant pas le reste de son discours, elle se mit à pouffer de rire en se tenant l’arrête de son nez entre le pouce et l’annuaire et sa clope entre l’index et le majeur. Ce gosse lui demande de l’aide, non mais elle aura tout entendu en ce bas monde ! Déjà il fallait qu’elle s’aide elle-même à survivre dans cette putain de ville, et lui voulait vivre à son crochet, mais où va-t-on ?

    - « Nan mais tu es sérieux ? Tu me prends pour ta mère ou quoi ? … Ou alors je te fais de l’effet ? Haha, faut pas rougir comme ça ! » dit-elle en se moquant de lui alors qu’il baissait la tête.

Néanmoins, en y réfléchissant bien, cela pourrait avoir ses avantages de l’embarquer avec elle. Il avait l’air débrouillard comme gars, donc comme il dit, se serait sans doute plus simple de survivre à deux que seul. Quoique… qui dit à deux dit double ration de nourriture à trouver… et ce n’est pas une mince affaire déjà en solo. Raphaëlle resta soudainement silencieuse face à lui, se caressant le menton avec la clope, quasiment consumée, au bec et son regard planter sur le gamin.

    - « Je vais te dire… » finit-elle par ouvrir la bouche. « Je ne cherche pas à rester à Doreodan, si tu espères trouver une couchette confortable, tu te fourres le doigt dans l’œil. », insista-t-elle. « C’est trop dangereux d’y rester pour moi avec ces gosses grouillants les rues… »

La pluie commença à tomber du ciel, ils étaient un peu protégé par les arbres mais ça ne suffisait pas à les garder secs. Aspirant une ultime bouffée de sa cigarette, elle finit par l’écraser avec l’extrémité de sa bottine puis releva le regard sur Ryan alors qu’elle ferma sa veste en cuir noir.

    - « Si tu m’aides à déménager mes affaires dans un endroit où je pourrais être en sécurité hors de la ville, alors peut-être que je reconsidérais ta proposition. »

Sur ses dernières paroles, elle remit son sac sur son dos, fit demi-tour et s’éloigna de lui en prenant la direction du sentier qu’elle avait emprunté tantôt. Elle avait délibérément laissé l’arc et le carquois contre le tronc d’arbre. Libre à lui de le prendre et de la suivre… ou pas. De toute façon, s’il décidait de ne pas la suivre, cela lui ferait ni chaud, ni froid. Jusqu'ici, elle se débrouillait bien toute seule.
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Ryan McKinsley
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Par contre je ne sais pas comment te les donner...
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Ven 27 Jan - 13:01
Ryan McKinsley
"Je vais te dire, je ne cherche pas à rester à Doreodan, si tu espères trouver une couchette confortable, tu te mets le doigt dans l'œil"

Je ne cherchais pas une couchette confortable, je cherchais juste quelqu'un pour me tenir compagnie, que ça soit elle, ou une autre personne. Vivre seul à mon âge est compliqué, pas infaisable mais compliqué. Je ne sais pas si je tiendrais longtemps tout seul. Elle continua son discours.

"C'est trop dangereux d'y rester pour moi avec ses gosses grouillant les rues..."

J'en avais entendu parlé quand j'écoutais discrètement les enfants habitant en fôret. Les gamins de la ville saccagent tout sur leur passage, font leurs propres lois et tuent tous les adultes restants encore en vie. Elle avait peur d'eux et je la comprends. C'est pour ça qu'elle se méfiait de moi ! Tout s'explique maintenant.
La pluie commençait à tomber en abondance, la feuillure de l'arbre ne retenait pas toutes les gouttes donc il fallait bouger, et vite. Elle éteignit sa cigarette et remis son sac sur le dos.

"Si tu m'aides à déménager mes affaires dans un endroit où je pourrais être en sécurité hors de la ville, alors peut être que je recondidererais ta proposition"

Retourner à Doreodan ?! Mais qu'est ce qu'elle est train de me demander ?! Je n'ai pas envie de retourner en ville ! Elle m'a proposé ce dilemme juste pour que je la laisse tranquille j'en suis sur ! Mais je ne vais pas me laisser faire. Je vais l'accompagner et déménager ses affaires hors de la ville, en sécurité. Il fallait trouver un endroit, mais où ? Le peu de temps que je réfléchissais, elle était déjà partie. Elle avait laissé mon arc et mon carquois sur le tronc de l'arbre. Je le repris et la rattrapa. La pluie s'intensifiait et nous entendions plus les gamins crier. Et franchement, je préfère entendre la pluie que ces gamins !

Madame ! Attends-moi ! Je vais t'aider à déménager ! J'ai une petite idée où tu pourrais t'installer"

Je ne dis pas nous, elle n'est pas encore totalement partante pour que je la suive. Mais si je trouve un endroit où elle pourrait être en sécurité, je pense qu'elle acceptera et qu'elle me fera confiance. Mais retourner en ville me faisait peur, je ne le cache pas. Il ne fallait pas que je le montre sinon, elle me prendrait pour un petit faiblard.

"Je connais Doreodan et je sais qu'il y a un petit village fermier abandonné dans les montagnes. Il doit n'y avoir personne. Tu pourrais t'installer là-bas et après, je redescendrais en forêt et tu n'auras plus à voir ma bouille"  

Phrase provocante ! Je voulais la tester  mon tour, voir ce qu'elle va me dire. C'était quitte ou double. Soit elle me disait "ok, pas de problème" et je me retrouvais seul encore une fois où soit elle me dit "tu peux m'aider à m'installer et à aller chercher des provisions" et là, c'était tout bénef pour moi ! Je la regardais de profil pendant qu'elle était concentrée sur sa marche en direction de Doréodan. Elle pensait à quelque chose, mais à quoi ? Et en pensant mon tour, je ne sais pas comment elle s'appelle !

"Et au fait, tu t'appelles comment ?"
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