Plectrude Dubois
Avatar : Celestia Ludenberg.
Prénom : Plectrude.
Nom : Dubois.
Surnom : Maman.
Age : Dix sept ans.
Sexe : Féminin.
Groupe : Forestiers.
Traits de caractère
Douce - Aimante - Passionnée - Curieuse - Talentueuse - Acharnée - Chanceuse - Intelligente - Silencieuse - Persuasive - Créative - A l'écoute - Calme - Mature - Anxieuse - Angoissée - Rancunière - Ferme - Bornée - Possessive - Sarcastique - Pince sans rire - S'attache rarement - Malicieuse. Humaine.
Apprendre - Comprendre - Jardinage - Enfants - Langues - Sciences - Mythologies - Arts (dessin, littérature, peinture, sculpture) - Thé - Fruits - Animaux - Silence - Chaleur - Sieste.
Pantalons - Odeur de pluie - Pleurer en public - Dormir sans couverture - Ne pas comprendre - Rap - Danser - Chips - Bruit - Pression - Chenilles - Se sentir sale - Perdre - Se laisser aller.
Histoire
Plectrude.
Un nom si facile à mémoriser tant il est peu commun, un nom qui ne s'oublie pas. Peut-être pas le plus beau pour tous, mais l'un des plus marquant sans aucun doute. Un prénom aussi particulier ne pouvait que laisser présager une enfant aussi originale, aussi particulière. Alors il était décidé que petite Plectrude serait belle et intelligente, joyeuse tout en étant sérieuse, cultivée et talentueuse, tendre et ferme. Petite Plectrude serait tout et son contraire à la fois, grande Plectrude empoignera la perfection entre ses fines mains de pianiste. Ça semblait absolument évident aux yeux de ses deux parents.
Toutefois, à la place d'empoigner la perfection, elle ne pourra que la frôler du bout des doigts, parce qu'ici bas, rien n'est parfait.
Elle n'était pas parfaite la petite Plectrude, peu importe à quel point elle s'approchait de cette perfection que lui destinaient ses parents. Parce que malgré sa douceur, sa gentillesse, sa fermeté, sa bienveillance, son intelligence, sa volonté de bien faire, ses multiples talents, Plectrude était angoissée. Trop angoissée, anxieuse, toujours. Elle avait l'impression que son cœur allait sortir de sa poitrine ou s'arrêter sans prévenir. Lourd, il était lourd ce petit cœur. Alors elle tremblait légèrement, se caressait les lèvres du bout des doigts dans un soupir languissant, papillonnant des yeux. Arrêt du cœur, battement des cils. Elle avait toujours été à fleur de peau, sans jamais réellement connaître le pourquoi du comment. Comme si tout était exacerbé, comme si tout lui crevait le cœur. Trop fleur. Dans ces moments là, elle semblait hors du temps, comme envolée et vaporeuse, éthérée et floue. Les émotions qui la saisissaient étaient pourtant violentes et sans concessions, brutales, fatales. Ça tordait son corps fébrile, ça la secouait jusqu’au fond. Ça brisait son cœur et ses os, ça la faisait exploser tout entière.
Elle le gardait toujours pour elle, elle les gardait pour elle ses angoisses. Elle pleurait le soir dans son lit, cachée sous sa couverture, en silence. Elle ne pouvait pas décevoir. Non pas qu'elle avait peur des conséquences, ses parents étaient d'une grande douceur après tout. Et on ne lui avait jamais exigé quoi que ce soit, cependant c'était... Elle ne savait comment l'exprimer, elle ne pouvait juste pas se permettre d'échouer. Pour elle-même, pour sa famille, ses professeurs. Elle ne pouvait pas se le permettre, à cause de cette pression qu'elle ne pouvait s'empêcher de s'infliger elle-même.
Néanmoins, Plectrude ne put retenir sa crise d'angoisse ce jour-là. Parce qu'il n'y avait plus sa mère, plus son père, plus ses professeurs devant qui elle se devait de se retenir. Il lui semblait qu'il n'y avait plus personne.
Jusqu'à ce qu'elle aperçoive le fils du voisin. Et de l'autre voisin. Et cette petite qu'elle gardait parfois les week-ends.
Alors elle fit ce qu'elle avait toujours fait, elle calma ses soubresauts, soupira un coup, et s'occupa des enfants qu'elle aimait tant. Parce qu'elle était presque parfaite, Plectrude.
Behind the screen
J'aime. Enquiquiner les gens en buvant un cappuccino entourée par mes cactus.