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Je te préviens; je ne perds jamais.

Caïd
Caïd
Caïd
J'ai jamais peur moi, c'est un mythe.
Citation : "We all are in the same game; just at different levels. Dealing with the same hell; just differents devils."
Liens : Retrouve l'histoire de mon personnage, ses connaissances, tu peux aussi me défier à cet endroit : Défie moi !
Groupe : Zonards
Messages : 32
Jeu 5 Jan - 13:30
Caïd

Mes défis !

Nom du joueur : Loreleï Hope, ou Caïd.
Groupe du joueur : Zonards.
Défis réussis : ??/??

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Invité
Invité
Anonymous
Anonymous
Mer 25 Jan - 17:46
Invité
C'est ce qu'on va voir si tu ne perds jamais Razz

Pour toi se sera aussi un texte (on est là pour faire du rp huhu ). Il consistera à raconter comment ta Caïd a réussi à échapper de deux chiens sauvages et affamés, indemne ou pas.
Tu as le droit d'avoir une aide extérieure par un pnj ou un jd, à toi de voir Smile

Bon courage Wink
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Caïd
Caïd
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J'ai jamais peur moi, c'est un mythe.
Citation : "We all are in the same game; just at different levels. Dealing with the same hell; just differents devils."
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Groupe : Zonards
Messages : 32
Mer 25 Jan - 18:14
Caïd
Haha, avec plaisir ♥️
J'attends de débuter un rp pour relever le défi !Smile
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Caïd
Caïd
Caïd
J'ai jamais peur moi, c'est un mythe.
Citation : "We all are in the same game; just at different levels. Dealing with the same hell; just differents devils."
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Groupe : Zonards
Messages : 32
Dim 5 Fév - 17:46
Caïd
H.S: bon, le renouveau du forum et mon envie insatiable de RP ont eu raison de moi, et j'ai décidé d'ENFIN relever le défi, donc c'est parti ♥

La pluie était tombée sans prévenir. Une véritable cascade s'était abattue sur la tête de Loreleï qui, après avoir pesté un long moment, s'était trouvée un abri. Une grotte isolée suffisait pour la protéger du torrent céleste. L'adolescente se laissa tomber sur le sol rugueux de la grotte. Le souffle court, les joues roses d'avoir couru, et la faim lui tenant le ventre, elle n'arriva pas à articuler un geste. Elle s'humecta les lèvres, déshydratée. Elle cherchait Doreodan depuis une bonne semaine maintenant et avait l'impression de tourner en rond. Du temps où tout allait bien, on lui avait parlé de cette ville. Elle y avait même déjà mis les pieds. Elle ne pouvait pas avoir disparu! Pourquoi ne l'avait-elle toujours pas trouvé? Elle était si mauvaise en orientation?
Elle n'avait plus aucune force. Elle n'avait plus rien à manger, presque plus de munitions, et sa gorge était si sèche!
Alors quand un bruit de pas craqua sur le seuil de la grotte, elle n'eut pas le réflexe de dégainer une arme et d'abattre l'inconnu. Elle ferma les yeux, prête à se faire avaler toute crue et à mourir aussi piteusement mais le temps s'écoula et elle vivait toujours. Seules les gouttes de pluie claquant contre le toit de la grotte existaient.
Pensant avoir rêvé les pas, l'adolescente se releva sur les coudes, jugeant l'enfant devant elle. Celui-ci, tout comme elle, était trempé jusqu'aux os. Il était maigrichon et flottait dans son t-shirt trop grand. Il n'avait pas de sac et ses poches semblaient vides. Ses joues creusées et ses genoux osseux suffisaient à traduire la famine qui tuait ce petit garçon à petit feu.
En tout cas, il semblait terrifié par Loreleï. Ce qui ne l'étonna pas. Elle ne devait pas avoir fière allure avec sa crinière blonde qui se livrait une guerre, lui attribuant l'allure d'une hystérique. Et son fard à paupières noir que la pluie avait ruiné, coulant sous ses yeux afin de dessiner des cernes, n'arrangeait pas son état.
D'ordinaire Loreleï aurait abattu l'enfant mais la fatigue avait eu raison d'elle. Alors elle poussa un long soupir avant de s'allonger de nouveau sur le sol.

- Pourquoi t'as des armes?

Loreleï étouffa un rire; si naïf...

- Tu t'appelles comment?

Elle le sentit venir s'asseoir à côté d'elle.

- T'as à manger?

L'écho de la caverne amplifiait l'averse, la rendant plus puissante, plus destructrice, et le silence de Loreleï face aux questions de l'enfant n'en était que plus gros.

- C'est quoi ta cicatrice?

Loreleï avait ôté sa veste devenue lourde et ses épaules étaient découvertes. La manche tombante de son débardeur dévoilait une longue ligne blanche, légèrement gonflée, tracée entre en son épaule et son avant-bras. La fugueuse y vit l'occasion d'effrayer le gamin et de peut-être le rendre mutique.
Elle se releva, s'asseyant en tailleur et remit en place une mèche humide qui se plaquait sur son front, la glissant derrière son oreille. Son regard acide, celui d'une bête affamée n'en était que plus découvert.

- Tu veux vraiment savoir?


L'autre hocha timidement la tête, après avoir déglutit. Un sourire sardonique craqua le visage de Loreleï qui débuta son récit.

" Mon père venait de mourir. J'étais en colère comme jamais. J'avais envie de buter tout le monde. Et c'était ce que j'ai fait. Enfin bref.
J'avais fuis ma piaule depuis un ptit mois, et ma route avait croisé celle d'un vieillard. J'ai zappé son nom, et c'est bien con car c'est ma toute première victime. Par contre je me souviens de son souffle qui s'est éteint sous mes doigts, et de son pouls qui a cessé de s'activer quand je lui ai ôté la vie."


La pluie, à l'extérieur, s'intensifiait. Chaque goutte était comme une rafale de balles.

"J'étais restée la nuit chez le vieux. J'avais déjà rempli mon sac de toute la bouffe possible, quitte à me retrouver alourdie. Je dormais pour la première fois depuis des semaines sur un vrai matelas. Puant, mais confortable. Quand, soudain, des aboiements déchirant le paisible de la nuit..."

Le gamin se pinça les lèvres.

" J'me suis réveillée en sursaut, le cœur battant jusque dans mes tempes. Les jappements se rapprochaient. Le vieux habitait une vieille cabane branlante, il serait facile pour deux colosses de briser la porte. Je transpirais à grosses gouttes. Les hurlements étaient rauques, puissants, mais aussi désespérés. J'imaginais bien deux bêtes hautes sur pattes, la langue pendante, mais surtout affamées.
La lune éclairait partiellement la pièce, alors je n'y voyais pas grand chose. Le filet de lumière fit ressortir une ombre qui piqua ma curiosité; l'ombre d'un fusil. Les aboiements se rapprochaient. Ils avaient sûrement flairé le cadavre du vieillard que j'avais laissé pourrir sur le plancher. J'tremblais comme une feuille, petit. Alors j'avais pas fière allure quand j'ai pris le fusil dans mes mains. J'étais une petite pucelle, n'ayant jamais tiré de toute sa vie. Et, c'est ironique hein, mais j'avais pas envie de tuer. Pas un animal."


Le rire de Loreleï se mêla à celui de l'averse.
Le gloussement terrifié de l'enfant paraissait infime à côté de l'hilarité de l'adolescente.

" Tu te rends comptes petit ?! La meuf elle tue un ptit vieux mourant sans soucis, mais par contre tirer sur un chien qui veut te bouffer c'est bien trop difficile!
N'empêche que j'en étais à me demander comment fonctionnait le fusil de chasse qu'un chien a bondit dans la pièce, sa tête ayant défoncée la porte, un peu comme je l'avais prédit. Des éclats de bois jonchèrent sur le sol et, à mon grand soulagement, le chien ne s'est pas jeté sur moi. Il a préféré s'attaquer au cadavre. Paralysée, face à la porte, n'ayant pas bougée depuis tout à l'heure, je fixais la scène. Le manque de luminosité ne dissimulait malheureusement pas l’appétit de la bête. J'entendais ses mastications, sa salive, son estomac qui se remplissait...
Quand j'ai compris qu'une fois qu'il serait rassasié je serais la prochaine, j'ai bizarrement retrouvée ma mobilité. J'ai avancé à pas feutrés vers le lit où j'avais laissé mon sac lourd. Je l'ai lentement hissé sur mes épaules, son poids étant moindre par rapport au plombs que j'avais dans les jambes avant de me mettre à fuir. J'ai couru à fonds les balais, le vent me mordant le visage et mon souffle bruyant pénétrant dans le mutisme de la nuit. Je dévalais la pleine à toute allure, plutôt rassurée de m'être échappée de tout cela quand j'entendis de nouveau des jappements dans mon dos. Ils étaient à deux. Des larmes de peur dévalaient mes joues alors que je leur criais de partir, de me laisser tranquille et que je suppliais à haute voix un Dieu que je ne connaissais pas de me laisser vivre.
Et puis bam, un corps lourd me heurte les mollets de plein fouet. Je tombe sur le ventre, renversant le contenu de mon sac sur ma tête, autour de moi, dans l'herbe, partout! Un des chien mangea voracement le pain rassis et autres biscuits, tandis que sa masse m'écrasait l'échine. Je gémissait, reniflait, priait. Ils se partagaient le repas, leur haleine putride me pétrifiait. Et puis comme prévu, ils avaient fini. Mais ils avaient besoin de plus, toujours plus."


Un éclair déchira le ciel dans un éclat aveuglant, faisant vibrer les parois de l'abri.

" Je n'ai pas réfléchi, mon corps a agit. J'ai repensé au but de ma fuite, j'ai repensé au vieux que j'avais buté, j'ai repensé à mon frère, et à mon père, et alors la colère qui ne m'avait pas quitté ces dernières semaines revint brûler au fond de ma cage thoracique. Le fusil toujours en main, j'ai claqué le canon contre la tempe du chien qui me pesait. Mes dernières forces le dégagèrent alors. Il roula sur le côté dans un gémissement, non sans me griffer au passage. L'odeur métallique du sang attira l'autre qui tenta de me mordre. Je me suis relevée juste à temps, sa mâchoire à quelques centimètres de mon oreille ayant failli me l'arracher. Je n'attendis pas qu'il tente une deuxième tentative.
J'ai pointé le canon du fusil contre le crâne de la bête. Je me suis mordue la lèvre. Et la balle a fusé dans le crâne de l'animal. Le recul m'a fait trébuché et je suis tombée en arrière. Mais le cadavre du chien et le bruit sourd du coup avait fait fuir l'autre qui avait compris le danger.
J'étais en nage, je ne respirais plus mais je suffoquais, l'hémorragie était bien trop importante pour ne pas s'en occuper rapidement et devine quoi gamin? J'ai pas chialé, j'ai pas tremblé, non. J'ai rejeté la tête en arrière et je me suis mise à rire. Aux éclats. A gorge déployée. Je me sentais vivante. Et ça, c'était mon petit cadeau de Noël en avance. C'est là que j'ai compris que tuer était un moyen de se sentir vivre."


Comprenant que c'était la fin du récit, le gamin hésita à applaudir mais se ravisa.

- Tu as l'air forte... Tu pourrais me protéger?

Loreleï lui esquissa un sourire avant de lui intimer de dormir, ce que l'enfant fit.
Seulement, elle attendit qu'il sombre profondément dans le sommeil pour faire en sorte qu'il ne se réveille plus jamais.
 
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