Yumiko Mademoiselle Tatsuma
Avatar : Master Bimo Artiste Akai Katana Femme Ly
Prénom : Yumiko
Nom : Tatsuma
Surnom : Mademoiselle
Age : 16 ans
Sexe : Féminin
Groupe : Zonards
Traits de caractère
Combative - Cultivée - Déterminée - Flegmatique - Intelligente - Loyale - Protectrice - Réfléchie - Sportive - Stratège.
Arrogante - Autoritaire - Égoïste - Franche - Froide - Pragmatique - Rancunière - Sûre d'elle - Versatile - Vindicative.
Aime: l'Aïkido (son sport) et le sport en général. Le thé (noir, vert du moment qu'il est préparé dans les règles de l'art). Les animaux en général et les félins plus particulièrement. La nourriture japonaise (les Takoyaki plus spécialement). le confort et le pouvoir.
N'aime pas: Que l'on défie son autorité. Que l'on se moque d'elle. La nourriture que l'on trouve dans les fastfoods. L'alcool en général. les gens irréfléchis.
Histoire
- Un blouson noir: P'tain sale morveuse, j'vais te latter la tronche. T'vas comprend qui c'est l'chef ici.Le délinquant esquissa à peine un pas pour se mettre en position que la lycéenne avait déjà bougé. Elle s'était juste reculée de quelques pas pour avoir le temps de sortir son triple-centimètre de son sac de cours. La voir armée d'une simple règle fit sourire, puis rire le loubard. Un rire qui trouva échos dans celui de ses comparses de méfaits. Cependant, il ne s'attendait pas à ce qui allait suivre. Alors qu'il décida de charger comme un gros bœuf, Yumiko se mit en garde. L'adolescente était sereine et rien ne semblait pouvoir la déconcentrer. Rien, pas même les invectives des collègues de sa future victime. Elle se décala légèrement pour esquiver la charge du délinquant et enchaîna avec un violent coup de règle dans le dos au niveau de la nuque. Sous l'impact, le triple-centimètre vola en éclat et le loubard alla rouler au sol en se tordant de douleur. La stupeur frappa les spectateurs qui ne s'attendaient pas à voir l'un des leurs se faire mettre à terre par une gosse de riche comme le laisser penser son uniforme. L'uniforme du lycée privé qui n'accueillait que des enfants de familles pleine aux as. Le mec se redressa péniblement en se massant le cou et se tourna vers la présomptueuse gamine qui avait osé lui faire perdre la face devant ses potes.
- Un blouson noir: T'veux jouer à ça ? Ok, mais j'vais t'mettre une putain de dérouillée que t'vas m'supplier d'arrêter.Pour seule réponse, Yumiko se contenta de secouer la tête d'un air blasé par l'élocution de son interlocuteur. Elle jeta le bout de règle qui lui restait en main, l'adolescente allait devoir affronter son adversaire à main nue. Ce qu'elle voulait justement éviter. Elle savait que si elle se laissait gagner par la frénésie du combat son adversaire aurait probablement très mal. Il était clair en l'observant qu'il ne savait pas vraiment se battre, qu'il comptait plus sur sa force physique pour gagner ses bastons. S'ensuivit un jeu d'esquives et d'attaques pendant quelques minutes qui parurent une éternité. Finalement, Yumiko décida qu'elle avait assez dansé et qu'il fallait donner une bonne leçon à cet avorton. Avec fluidité, elle se déplaça de façon à pouvoir attraper le bras droit de son adversaire afin de le tordre dans le dos. Elle exerça une telle pression que l'on pu entendre le bruit des os se briser avant qu'un déchirant hurlement sorte des poumons de son adversaire. Elle relâcha son emprise et le blouson noir s'écroulant au sol en se tenant l'épaule. L'un de ses potes se précipita pour voir ce qu'il avait. Le verdict était sans appel: épaule démise et au moins une fracture de l'avant-bras. Le pote du loubard regarda la gamine qui lui faisait face avec son air détachée, comme si elle n'était pas concernée par ce qui se passait dans cette ruelle. Il y avait juste ce léger sourire au coin des lèvres qui laissait voir qu'elle s'amusait beaucoup de cette situation. Il venait de comprendre qu'ils n'étaient que les proies d'une chasse. Avant que les délinquants ne comprennent vraiment ce qui se passait, l'adolescente se lança à l'attaque. Profitant de la surprise générale, elle mit à terre deux lourdauds taillés comme des montagnes. Rien de plus facile à abattre, un bon coup dans les genoux et ça s'écroulait comme un château de cartes au milieu d'une tempête. Les autres se ressaisirent, mais ne purent faire grand-chose. Tous finirent par mordre la poussière. Et Yumiko ? Rien, pas une blessure, pas une ecchymose. La jeune lycéenne ramassa son sac de cours et lâcha nonchalamment à ses victimes du soir.
- Yumiko Tatsuma: La prochaine fois, faites plus attention à qui vous vous en prenez, car je ne serai certainement pas aussi clémente.D'un geste de la main, elle fit au revoir à ses adversaires défaits et quitta la ruelle. Chemin faisant, elle s'arrêta devant un vendeur de rue qui vendait des takoyaki pour en prendre une demie douzaine. Ça lui avait ouvert l'appétit de se battre et elle ne connaissait rien de mieux que ces petites douceurs pour la faire patienter jusqu'à l'heure du repas. Elle prit son temps pour rentrer jusqu'au domaine familiale. En arrivant, elle fut accueillie par le major d'homme qui semblait quelque peu perturbé.
- Le major d'homme: Mademoiselle ! Vite ! Vos parents semblent très malades. J'ai fait appeler le médecin.Yumiko se dirigea vers la chambre de ses parents guidée par le vieux bonhomme qui était au service de la famille depuis près de quarante ans. En entrant dans la pièce, force était de constater que ses parents ne faisaient pas semblant d'être malade. Rapidement, elle fit le rapprochement entre cette fameuse grippe qui sévissait à travers le monde et ce qu'avait ses géniteurs. A son arrivée, le docteur fut conduit et arriva à la même conclusion que l'adolescente. Le désarrois pouvait se lire sur le visage du major d'homme tandis que Yumiko restait impassible. Voilà comment H3N3 entra dans la vie de l'adolescente. Voilà comment H3N3 se chargea de changer radicalement la vie de cette jeune lycéenne pas tout à fait comme les autres.
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D'abord ce fut son père qui quitta le monde des vivants, puis le jardinier suivit de près par son épouse. Le jour suivant, c'était au tour de la cuisinière. Puis, il y eu le répit et même un semblant d'amélioration dans l'état de la mère de Yumiko avant une dégradation foudroyante. En quelques heures la grippe avait emporté la mère ainsi que deux femmes de chambre. Au domaine, il ne restait plus grand monde, mademoiselle accompagnée du vieux major d'homme et deux gosses des employés. Pas grave ! Yumiko régnait en maître sur ses terres et malgré les rumeurs qui se propageaient sur le fait qu'il fallait tuer tous les adultes pour se préserver de tout risque de contamination, l'adolescente ne comptait pas se défaire de vieille employé. Cela c'était sans compter sur la peur qui s'était insinuée dans l'esprit faible des deux autres jeunes qui vivait au domaine. En découvrant la mort du vieux bonhomme, la jeune lycéenne entra dans une froide fureur qui la mena à corriger de manière excessive les deux meurtriers. A ce moment, elle venait de perdre tout ce qui lui restait de sa vie d'avant et il était clair qu'elle ne pouvait pas vivre seule. Alors, elle attrapa quelques affaires qu'elle fourra dans un sac à dos. Puis, elle se dirigea vers le "musée" familiale, car elle savait qu'elle trouverait l'arme de la famille. Un vieux katana qui devait avoir pas loin de 600 ans. Une arme qui en avait connu des guerres et des moment difficile. Cette arme serait parfaite pour ce que s’apprêtait à vivre Yumiko, car à ses yeux, il ne faisait aucun doute que ce n'était que le début du chaos. La vie allait devenir un combat permanent et elle n'aurait pas meilleur allier que ce katana qui avait toujours servit loyalement sa famille. Jamais la lame n'avait faillit à son devoir. JAMAIS et c'était là le plus important dans ce monde où il était difficile de savoir en qui placer sa confiance.
Finalement, elle quitta le domaine sans se retourner pour partir à l'aventure et surtout trouver des jeunes avec qui partager sa solitude. Elle croisa la route d'adolescents devenus ivre de liberté qui faisaient n'importe quoi. Ce genre de personnes n'étaient clairement pas la compagnie qu'elle recherchait. Ceci dit, elle devait reconnaitre qu'ils savaient se faire respecter par les autres. Alors, Yumiko se dit qu'il serait peut-être bien de se faire admettre dans cette fraternité et de tenter d'en devenir une des figures emblématique. Elle, tout ce qu'elle voulait, c'était retrouver sa position sociale, retrouver sa place dans l'élite afin de diriger et de voir les autres obéir. Les débuts furent un peu difficile, car il n'y avait aucune hiérarchie, aucun penseur pour diriger le groupe. L'adolescente dû se battre plus d'une fois pour se faire respecter et même parfois craindre par les autres. Elle n'avait jamais hésité à dégainer sa lame et trancher dans le vif du sujet. Après quelques temps, "Mademoiselle" finit par devenir une personnalité connue et respectée par les autres zonards de la ville. Hormis elle-même, personne ne connaissait sa véritable identité. Quand on s'adressait à elle, s'était toujours par ce fameux "Mademoiselle", ce titre d'une vie perdue à qui elle ne voulait pas dire au revoir. Afin de renforcer ce côté noble qu'elle se donnait, l'adolescente ne s'habillait qu'avec l'uniforme de son ancien lycée. Un uniforme bien connu des jeunes qui désignait des étudiants bien nés et nantis. C'était ça façon de marquer sa différence avec les autres, de marquer sa supposée supériorité. Voilà ce qu'était devenu "Mademoiselle" depuis H3N3 avait détruit sa belle vie de gosse de riche.
Behind the screen
Blablabla ! ! !